Recherche sur la grippe porcine

Publié: 24 octobre 2013

,

Une recherche allemande démontre que les personnes travaillant en contact étroit avec les porcs infectés par le virus de l’influenza sont plus à risque d’infection. Le risque de zoonose, soit le développement d’une maladie en contact d’un animal infecté, serait donc plus élevé.

Entre avril 2009 et novembre 2011, les chercheurs ont collecté le sérum de 622 personnes en santé dans deux régions d’Allemagne. Parmi elles, 362 travaillaient en contact étroit avec les porcs et 260 n’avaient aucun contact avec ces animaux. Les échantillons ont été analysés pour la présence de six sous-types de virus de type aviaire H1N1 et de type humain H3N2, de même que les virus humains H1N1 et H3N2 incluant la souche pandémique H1N1 de 2009.

À lire aussi

Recherche sur la grippe porcine

Le monde agricole déçu des engagements du gouvernement Legault

Les promesses agroenvironnementales et la tarification carbone ne sont pas à la hauteur des attentes de l’UPA et des Producteurs de grains du Québec. Entrevue.

Comparé au groupe contrôle, il y avait une proportion significativement plus élevée de personnes en contact direct avec les porcs qui ont démontré la présence dans leur sang d’antigènes du virus de type aviaire H1N1 (37% contre 7,7%), du virus de type humain de H3N2 (59,7% contre 43,1%), de la souche pandémique H1N1 de 2009 (51,7 contre 26,5%) et de la souche saisonnière H3N2 (57,5 contre 36,5%). La différence de réactivité était particulièrement importante chez les jeunes personnes.

Source : Pubmed

À PROPOS DE L'AUTEUR

Marie-Josée Parent

Marie-Josée Parent

Agronome et journaliste

Marie-Josée Parent couvre les productions laitière, bovine, avicole et porcine au Bulletin des agriculteurs.