Selon la Financière agricole, les semis sont somme toute pratique terminés au Québec, selon son dernier bilan de la situation au 14 juin. Certaines régions ont connu des retards en raison de la pluie, ce qui fait en sorte que le progrès des travaux traîne de la patte en comparaison avec celui des cinq dernières années en ce qui concerne les céréales (94%). Le canola est à 89% terminé alors que le pourcentage est de 94% pour les pommes de terre. Les semis de soya et de maïs-grain étaient toutefois réalisés à 100%. La première coupe de foin accuse un retard de quelques jours à une semaine avec des progrès évalués de 0% à 55%. La bonne nouvelle : les avis de dommages sont presque moitié moins élevés que l’an dernier à 557 contre 955 en 2015.
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Une semaine après avoir engrangé de fortes hausses, les principaux grains repartent de plus belle à la baisse.
Du côté météo, juin a commencé sous la chaleur mais le froid a repris place ensuite avec un écart avec les normales de 5 degrés Celsius à certains endroits. La Financière rapporte que l’humidité dans les sols est excédentaire à la mi-juin, à l’exception de la Mauricie, le Centre-du-Québec et la Montérégie où elle était normale. L’état des sols variait de normal à sec pour la région de l’Estrie. Pour les régions de Lanaudière et des Laurentides-Laval, les sols étaient secs alors qu’en Outaouais, ils variaient de secs à très secs. Les conditions de croissance sont considérées bonnes dans l’ensemble, sauf dans les régions du centre et de l’est du territoire où elles sont variables, et un retard en Outaouais. Le maïs-sucré semble le plus affecté avec des dommages répertoriés à La Prairie en raison du manque de pluie.
En ce qui concerne les cultures et les récoltes, la première coupe de foin n’était pas commencée à la date du bilan le 14 juin dans les régions au nord et à l’est du Québec en raison de la pluie et du manque d’ensoleillement depuis fin mai. Les conditions de croissance varient de bonnes à variables, avec des rendements qui devraient tourner autour de la moyenne, ou en deçà en raison du manque de pluie (Estrie et Outaouais). La qualité devrait toutefois être bonne.
Le maïs-fourrager affiche aussi des conditions de croissance variables avec plus de pluie dans l’est et le centre et un manque d’eau en Outaouais où les conditions sont jugées mauvaises.
Les fraises hâtives ont fait leurs débuts à la fin de mai avec des conditions et des rendements bons. Les températures fraîches pourraient nuire à la pollinisation
alors que les bleuetières sont en pleine floraison et les pommiers affichent quelques problèmes de brûlure bactérienne.
Le développement des colonies d’abeilles est d’ailleurs affecté par des conditions climatiques variables, notamment dans le Bas-Saint-Laurent et au Saguenay–Lac-Saint-Jean.
Source: Financière agricole