À partir du 1er juillet 2011, le diesel et le mazout vendus au Canada devront contenir en moyenne 2 % de biodiesel.
La nouvelle est de bon augure pour les agriculteurs, puisqu’elle pourrait influer sur la demande de canola ou de soya. Au Canada, le biodiesel est fabriqué principalement à partir d’huile de plantes oléagineuses, de gras animal ou d’huiles de cuisson usagées.
« Le biodiesel est une alternative plus propre que le diesel conventionnel. Il aide à modérer les prix en ajoutant à l’offre de carburant, il crée des emplois et profite à la fois aux agriculteurs et aux conducteurs », a réagit Gordon Quaiattini, le président de l’Association canadienne des carburants renouvelables.
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Cette mesure fait partie de la stratégie du gouvernement fédéral sur les carburants renouvelables. Le ministre de l’Environnement, Peter Kent, a déclaré que la teneur de 2 % en biodiesel a toujours fait partie de cette stratégie, mais qu’elle sera appliquée à partir de juillet, puisqu’elle est maintenant jugée faisable sur le plan technique.
Le Règlement sur les carburants renouvelables adopté par notre gouvernement a été publié le 1er septembre 2010. Il exige déjà une teneur moyenne de 5 % en carburant renouvelable dans l’essence. Il renferme également les dispositions exigeant une teneur moyenne de 2 % en carburant renouvelable dans le carburant diesel et le mazout de chauffage.
Selon le gouvernement, les deux exigences réglementaires de la stratégie, combinées à la réglementation provinciale, permettront une réduction des émissions de gaz à effet de serre de près de quatre mégatonnes par année, ce qui équivaut à retirer près d’un million de véhicules de la circulation.
La réduction des émissions dans le secteur des transports est un des éléments du plan du gouvernement en vue d’atteindre d’ici 2020 la cible de réduction des émissions nationales de gaz à effet de serre de 17 % sous les niveaux de 2005.