À moins que des changements ne surviennent dans la chaine d’approvisionnement des entreprises, les producteurs devraient pouvoir accéder aux intrants de manière normale pour la saison des semis.
Les effets liés aux barrages ferroviaires ont été réglés. D’autre part, les échanges commerciaux liés aux intrants ne nécessiteraient pas d’interactions personnelles étroites, ce qui facilite le statu quo quant aux opérations.
Barry Senft, président-directeur général de Grain Farmers of Ontario (GFO), est en communication avec les autorités fédérales et provinciales afin d’élaborer certains scénarios. Jusqu’à présent, GFO n’a été informé d’aucun problème d’approvisionnement en intrants. Il ajoute que la question fondamentale – en dehors des problèmes de santé – est de savoir si les semis pourront se faire normalement. En cas de complications, telles qu’une saison retardée par les intempéries où les semences doivent être échangées contre des variétés à saison plus courte, la situation pourrait s’avérer être tout un défi.
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M.Wayne Black, directeur des ventes, agronomie, avec Sunderland Co-operative ne s’attend pas à ce qu’il y ait des problèmes d’approvisionnement en intrants pour les cultures. Les semences et les produits de phytoprotection sont déjà disponibles dans le pays.
Le secteur des engrais affirme s’être remis des difficultés liées aux récents blocages ferroviaires. L’offre devrait être suffisante pour procéder aux semis à travers le pays. « Nos entreprises membres mettent en œuvre des plans d’urgence en raison de la COVID-19 dans les usines de fabrication, les terminaux de stockage et les points de vente au détail à travers le pays pour protéger les employés et le public, ainsi que pour garantir que les agriculteurs obtiennent l’engrais dont ils ont besoin à temps pour les semis », a déclaré Garth Whyte, président et chef de la direction de Fertilisants Canada.
Selon plusieurs, le milieu agricole jouit d’un avantage puisque les protocoles de biosécurité sont déjà largement connus et pratiqués. La seule inconnue demeure la possibilité de voir certains centres fermer en raison de quarantaine.
Source: Matt McIntosh, Farmtario (traduit de l’anglais)