Le phénomène El Nino ne serait pas près de disparaître, au contraire. Après avoir confirmé un statut « fort » à cet élément perturbateur du climat mondial, les responsables du centre de prévision du climat aux États-Unis (Climate Prevision Center) ont indiqué que les données recueillies dans l’océan Pacifique laisse entrevoir une présence de l’enfant terrible de la météo pour encore plusieurs mois dans l’hémisphère Nord. Les chances de l’observer cet hiver sont de 90%, des prévisions qui se situent à 80% pour le printemps prochain.
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Les impacts prévus dépendront de l’intensité que prendra El Nino dans les prochains mois. Pour l’instant, les effets sont considérés modestes pour les régions les plus au nord mais l’intensité des perturbations devraient davantage se faire sentir à l’automne et l’hiver.
Le dernier phénomène El Nino classé « fort » remonte à 1997-1998. Les États-Unis avaient connu d’importantes précipitations et des températures plus élevées que la moyenne, avec une quasi absence d’air arctique. Au Québec, l’année 1998 est passée à l’histoire en raison de la tempête de verglas qui s’était abattue sur le sud de la province, se classant parmi les pires catastrophes climatiques de la province.
Un prochain rapport du centre américain détaillant les prévisions pour les prochains mois doit être dévoilé le 16 juillet prochain.
Source: Climate Prediction Center