Le 11 janvier 2000 – Cinq entreprises québécoises dans le secteur de l’agroalimentaire se réunissent le 7 février prochain à Montréal pour organiser le lancement de leurs produits sur le marché français de la grande consommation.
Tour à tour les intervenants français et québécois se présentent et exposent leurs positions réciproques par rapport aux produits québécois sélectionnés et aux circuits de distribution français propos. À lire aussi![]() Le monde agricole déçu des engagements du gouvernement LegaultLes promesses agroenvironnementales et la tarification carbone ne sont pas à la hauteur des attentes de l’UPA et des Producteurs de grains du Québec. Entrevue. |
Organisée dans la plus grande confidentialité, cette réunion de travail, va permettre à ces 5 entreprises de communiquer directement avec des agents commerciaux et des distributeurs français.
L’objectif est de conduire un protocole d’accord commercial de distribution avec un agent français. La motivation des participant est simple. En une réunion de 4 heures, ils engagent directement des négociations commerciales avec leurs interlocuteurs français.
Trois semaines avant cette réunion, un travail marathon a été organisé en France pour étudier et sélectionner des produits québécois éligibles sur le marché français. Durant cette période, les produits ont été présentés à des acheteurs en France, et des simulations de « structure de prix » ont été menées pour déterminer les possibilités de mises en marché.
Ce cap franchit, les produits sélectionnés sont présentés à des agents et des distributeurs français. Cette étape est décisive. C’est elle qui détermine la prise de rendez-vous pour la réunion de travail entre les compagnies québécoises et les distributeurs français.
La réunion débute à 8:00 am, heure de Montréal. Il est 14:00 ap en France. Pascal Fernand, modérateur de la sdi@ et organisateur de ces nouvelles réunions d’affaires, anime et coordonne les entretiens d’affaires.
Tour à tour les intervenants français et québécois se présentent et exposent leurs positions réciproques par rapport aux produits québécois sélectionnés et aux circuits de distribution français propos. À ce niveau, les discussions permettent aux représentants des compagnies québécoises de situer leur offre commerciale par rapport au contexte économique de la consommation en France. Si les discussions s’engagent directement sur des tractations commerciales et des projets d’accords de distribution, Pascal Fernand invite
les deux interlocuteurs (québécois et français) à poursuivre leurs discussions stratégiques à huit clos dans un bureau séparé.
En 4 heures de discussions, les candidats québécois à l’exportation ont franchi un cap décisif dans la mise en place de leur projet commercial. Ils sortent de la réunion avec des protocoles d’accords de distribution qu’ils iront valider définitivement en organisant une rencontre avec leurs nouveaux partenaires.
« La sid@ agit comme un filtre, explique Pascal Fernand. Nous connaissons très bien le contexte des démarches de commerce international à l’export ainsi que toutes les désillusions qui s’y rattachent, surtout lorsque qu’une compagnie ne possède ni d’expérience, ni de fonds suffisants pour investir dans un salaire d’un directeur commercial socialisé dans le commerce international. Notre méthode permet à ces compagnies d’éviter l’écueil de la perte de temps et d’argent occasionné par des partenariats irréalistes
avec des gens qui promettent toujours des marchés… lunaire. »
Ces réunions de travail qui sont organisées thème par thème débutent officiellement le lundi 7 février. Au niveau budget, la sdi@ facture sa prestation complète moins de 500 $, et joue la carte du long terme avec ses clients. « Notre objectif est de favoriser un maximum la distribution de produits québécois sur le marché français. Ainsi, plus nos clients réaliseront des plus valus, plus nous pourrons positionner nos offres de services pour consolider leurs développements à l’export », conclu Pascal Fernand.
Calendrier thématique des réunions de travail entre le Québec et la France
Les dates indiquées sont celles des réunions. L’inscription à ces réunions est possible un mois à l’avance, de façon à instruire les dossiers et de sélectionner les intervenants français.
La sdi@ limite volontairement ses unions à 5 compagnies québécoises, de façon à conserver le maximum d’efficacité et de confidentialité des discussions d’affaires menées avec les intervenants français.
- Lundi 7 février – Thème : agroalimentaire et la grande distribution française
- Mardi 8 février – Thème : Le marché du jardinage et de l’entretien extérieur de la maison
- Mercredi 9 février – Thème : Le marché du bricolage et de travaux intérieur de l’habitation.