La Fédération du commerce de la CSN s’inquiète de l’avenir des emplois chez Parmalat

Publié: 13 mars 2005

Montréal (Québec), 8 mars 2005 – La Fédération du commerce de la CSN s’inquiète de l’avenir des emplois à l’usine de Parmalat, située rue St-Jacques Ouest à Montréal. La direction de Parmalat a récemment annoncé auxtravailleuses et aux travailleurs ainsi qu’aux dirigeants du syndicat, affiliéà cette fédération, l’intention du groupe LCL (Provigo, Maxi et Loblaws), deMétro et de Super C de s’approprier le transport des produits assumé en cemoment par la compagnie. Ce changement permettrait graduellement aux grandeschaînes d’alimentation de s’approvisionner directement chez Parmalat à compterde l’automne prochain. Ainsi, au printemps 2006, 70 % des clients ne seraientplus servis par les chauffeurs de Parmalat.

L’impact d’un tel changement serait majeur pour les 32 chauffeurs quitravaillent actuellement chez Parlamat. De plus, cette première annonceengendre de l’incertitude chez les autres travailleuses et travailleurs decette compagnie. En effet, quelles en seraient les conséquences chez lepersonnel de bureau et de l’usine affecté aux commandes ?

Ces changements sont représentatifs de l’attrait des grandes entreprisespour la sous-traitance, attrait engendré par les modifications apportées àl’article 45 du Code du travail par le gouvernement de Jean Charest. Leschauffeurs de camion de Parmalat n’entendent pas accepter la disparition deleurs emplois comme une lettre à la poste. Le président du Syndicat destravailleuses et des travailleurs de Parmalat-CSN, Guillain Michaud, souhaitemaintenir des emplois de qualité chez les chauffeurs de Parmalat et entendprendre tous les moyens nécessaires pour y arriver.

Le président de la Fédération du commerce de la CSN, Jean Lortie,s’inquiète du recours à la sous-traitance chez les géants de l’alimentation.En outre, il se demande quelles seraient les conditions de travail pour lestravailleuses et les travailleurs qui auraient à prendre la relève deschauffeurs de Parmalat.

La convention collective des travailleuses et des travailleurs deParmalat prendra fin le 31 mars 2005 et le droit de grève sera acquis au coursde l’été 2005. La compagnie Parmalat embauche quelque 240 travailleuses ettravailleurs à son usine située rue St-Jacques ouest à Montréal.

Site(s) extérieur(s) cité(s) dans cet article :

Parmalat Canada
http://www.parmalat-ca.com/

À lire aussi

La Fédération du commerce de la CSN s’inquiète de l’avenir des emplois chez Parmalat

Le monde agricole déçu des engagements du gouvernement Legault

Les promesses agroenvironnementales et la tarification carbone ne sont pas à la hauteur des attentes de l’UPA et des Producteurs de grains du Québec. Entrevue.