Sacré-Coeur-De-Jésus (Québec), 10 octobre 2002 – Le premier ministre du Québec,
monsieur Bernard Landry, et la ministre d’Etat à la Solidarité sociale, à la
Famille et à l’Enfance et ministre responsable de la région de la Chaudière-
Appalaches, madame Linda Goupil, et les préfets des municipalités régionales
de comté de Beauce-Sartigan, M. Luc Lemieux et de L’Amiante, M. Marcel Roy,
ont procédé à la signature du pacte rural, liant le gouvernement et la MRC en
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ministre d’Etat à la Population, aux Régions et aux Affaires autochtones,
monsieur Rémy Trudel est également signataire des pactes ruraux.
Cette entente concrétise ainsi la volonté des partenaires des MRC et du gouvernement du Québec de travailler ensemble au renouveau, à la prospérité et à la pérennité du milieu rural.
Une enveloppe de 1 887 092$ est consacrée par le Gouvernement du Québec à la concrétisation de ces pactes ruraux sur une période de cinq ans (Beauce-Sartigan : 866 107$, L’Amiante 1 020 985$). Le pacte rural constitue la pièce
Plus particulièrement, le pacte rural privilégie certains champs
d’intervention importants pour assurer la survie des milieux ruraux notamment:
démarche de revitalisation;
Les MRC signataires sont responsables de gérer l’enveloppe du pacte
applicable à leur territoire. Les modalités du pacte sont flexibles et
adaptées aux spécificités de chacun des territoires.
« Avec la signature de ces pactes ruraux, nous visons à assurer aux
populations rurales un milieu de vie de qualité, c’est-à-dire un milieu de vie
plus prospère où l’on se sent enraciné, où l’on peut s’épanouir dans des
activités valorisantes à travers des valeurs qui assurent la relève », a
déclaré le premier ministre M. Bernard Landry.
La signature du pacte reconnaît, par les faits et dans l’action, le monde
rural comme un acteur majeur et incontournable dans la construction et la
cohésion de la société québécoise. « Voilà un défi des plus stimulants », a-t-il
ajouté.
« Les pactes ruraux constituent un atout supplémentaire pour les femmes et
les hommes des régions de l’Amiante et de Beauce-Sartigan. Ils pourront, grâce
aux pactes, harmoniser leurs idées et leurs forces pour consolider leurs
acquis et assurer la prospérité de leurs communautés », a ajouté la ministre
Linda Goupil.
« Le cadre de vie sera au coeur des préoccupations des intervenants
publics et privés », a déclaré monsieur Luc Lemieux, préfet de Beauce-Sartigan.
Marcel Roy, préfet de L’Amiante, a ajouté « La signature du Pacte rural nous
entraînera dans une réflexion profonde qui nous permettra de consolider nos
acquis, d’élargir et de diversifier l’avenir de nos communautés ».
Engagements de la MRC
« Politique nationale de la ruralité », à promouvoir le développement de son
territoire et à mettre en place les conditions favorables de partenariat,
d’animation et de soutien à la communauté.
Les MRC s’engagent également à déposer auprès du ministère des Régions,
au plus tard 90 jours après la signature du pacte, un plan de travail qui
tient compte des planifications existantes aux paliers de la MRC et de la
région; un plan qui identifiera notamment les champs d’interventions
des secteurs dévitalisés de son territoire.
Rappelons que la « Politique nationale de la ruralité » a été dévoilée le
6 décembre 2001 par le premier ministre du Québec et le ministre des Régions.
Elle est appuyée par une « Déclaration en faveur du monde rural » signée par le
gouvernement du Québec, Solidarité rurale du Québec, la Fédération Québécoise
des Municipalités, l’Association des centres locaux de développement du Québec
et l’Association des Régions du Québec. C’est là un engagement solidaire du
gouvernement et des partenaires de la ruralité envers le 1,6 million de
Québécoises et Québécois qui ont choisi de vivre en milieu rural et qui
doivent compter sur un cadre de vie dynamique, à la fois sur les plans
économique, culturel et social.
Site(s) extérieur(s) cité(s) dans cet article :
Ministère de la Solidarité sociale
http://www.mss.gouv.qc.ca/