Québec (Québec), 10 décembre 2002 Présent à lassemblée générale annuelle du Réseau pêches et aquaculture Québec, le ministre de lAgriculture, des Pêcheries et de lAlimentation, M. Maxime Arseneau, a confirmé ladoption par sa collègue Mme Pauline Marois, ministre des Finances, de lÉconomie et de la Recherche, dune mesure très attendue par les associations de pêcheurs du Québec maritime.
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Le gouvernement du Québec accordera dorénavant une exemption fiscale de 500 000 $ sur le gain en capital obtenu par les pêcheurs lors de la vente de leurs bateaux et de leurs permis de pêche.
« Cette mesure permettra aux pêcheurs en fin de carrière de se retirer après de valeureux efforts consacrés à lindustrie et de bénéficier en quelque sorte dune sécurité financière pour une retraite bien méritée. Cette mesure favorisera aussi la relève dans le secteur des pêches et facilitera le transfert des actifs entre les générations de pêcheurs », a mentionné M. Arseneau.
De plus, le ministre a profité de loccasion pour rappeler le dépôt, la semaine dernière, dun important projet de loi sur laquaculture commerciale. Laissant une large place à linitiative des régions, ce projet de loi favorisera le développement dun créneau prometteur qui suscite beaucoup dattentes de la part de lindustrie.
« En fixant à dix ans la durée des permis et des baux signés avec le gouvernement, le projet de loi vient donner un atout supplémentaire aux mariculteurs à la recherche dinvestisseurs. Jai bon espoir que les propositions que contient ce projet de loi rallieront les parlementaires et que nous pourrons prochainement profiter de ce nouvel outil de développement de laquaculture », a ajouté le ministre.
Bilan de la rencontre du Réseau
Cet événement a aussi permis à M. Arseneau de faire le bilan des dernières réalisations du secteur des pêches et de laquaculture, alors que le Réseau sapprête à entrer dans la dernière année de son plan directeur 1998-2003.
Il a noté, entre autres, le travail quaccomplit actuellement le groupe sur le poisson de fond du Comité de défense des intérêts du Québec. « Dans ce secteur en difficulté, la concertation est essentielle afin de trouver des solutions réalistes et de se donner un rapport de forces soutenu, notamment quant aux revendications du Québec auprès du gouvernement fédéral », a-t-il souligné.
Le secteur des pêches et de laquaculture représente un secteur important pour le développement des régions maritimes québécoises. À cet égard, le Réseau pêches et aquaculture Québec, un outil fondamental de concertation, est appelé à jouer un rôle de premier plan.
Site(s) extérieur(s) cité(s) dans cet article :
Ministère de l’agriculture des pêcheries et de l’alimentation du Québec (MAPAQ)
http://www.agr.gouv.qc.ca/