Certaines régions des États-Unis enregistrent leur printemps le plus hâtif depuis que ces données sont collectées. Ce n’est pas Fred, la marmotte de la Gaspésie, qui le dit, mais bien les organismes américains étudiant les conditions climatiques.
Des arbres ont commencé à voir les feuilles apparaître dans le sud et l’est. Ailleurs, il s’agit du plus tardif jamais enregistré, ce qui est le cas dans l’ouest du pays.

Le phénomène est causé par l’hiver très clément connu jusqu’à maintenant en Amérique du Nord. Le mois de janvier a été très doux et s’affiche comme le 3e plus chaud enregistré pour la région. Février a suivi avec de nombreux épisodes de redoux.

Les producteurs acéricoles l’ont d’ailleurs remarqué. Plusieurs d’entre eux ont partagé le fait que les érables avaient commencé à couler, ce qui n’est toutefois pas inédit à cette période de l’année.
Changement pour mars
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Il faut toutefois s’attendre à ce que la tendance ne s’éternise pas, au moins pour le nord des États-Unis et le Québec. Le mois de mars pourrait même être plus froid que février, selon certains météorologues, avec une poussée d’air arctique. Les précipitations pourraient également être nombreuses. Pour ceux qui entretenaient l’espoir de ranger bottes et mitaines, il est encore trop tôt.
