Les légumes et les fruits sur les étals de l’épicerie sont toujours « vivants », même s’ils ont été cueillis quelques jours auparavant, et continuent de réagir aux stimuli lumineux de l’environnement. Dans un article publié dans Current Biology, des chercheurs ont constaté que des feuilles de chou ayant été exposées à un rythme d’éclairage jour-nuit sécrétaient des glucosinolates à un taux variable durant 24 heures avec un pic de concentration durant le jour. Or, les glucosinolates sont de très puissantes substances anticancéreuses. Ces variations de concentrations au cours d’une journée feraient donc en sorte que les légumes et les fruits qui en synthétisent auraient une valeur nutritive et anticancéreuse différente selon le moment où on les consomme et, surtout, selon les conditions dans lesquelles ils ont été conservés. Les scientifiques ont ainsi confirmé expérimentalement l’aptitude de la laitue, des épinards, des courgettes, de la patate douce, des carottes et des bleuets à « reprendre vie », soit à réactiver leur horloge biologique après avoir été récoltés.
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