Le 23 février dernier, c’était la « master class » sur les couverts végétaux avec Steve Groff. Pour moi, c’était un retour à l’école après une séquence intense de six conférences en 12 jours. Excité d’enfin me transformer en éponge d’apprentissage combiné à un sentiment de soulagement de me retrouver sans pression de performance oratoire.
Incognito à travers la salle, j’ai revu des connaissances et des visages que j’avais déjà croisés lors de mes représentations des dernières années. Des gens que j’avais « spotté » comme d’excellents innovateurs avec énormément de potentiel. Je me retrouvais comme en famille entouré de gens capables de me « challenger » et me pousser à rehausser mes connaissances.
Être agriculteur ne se limite pas à exécuter une recette, il faut aussi bien planifier notre progression vers le succès. Et le succès se mesure sur l’ensemble de l’œuvre, sans perdre de vue qu’en cours de route il y aura toujours des détails à peaufiner. C’est une des grandes valeurs qui donnent tout son sens à notre profession.
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Nos champs changent
Il suffit de partir cinq jours de la ferme en pleine canicule pour réaliser à notre retour que les champs ont énormément progressé.
C’est fou les nouvelles technologies disponibles. Commençons par comprendre, planifier et gérer un processus complexe. La réussite dépend des décisions qu’on prend et ça se passe entre la chaise du bureau et l’écran. Il faut réfléchir et y croire. Ne pas se laisser distraire par les incrédules et conserver son énergie vers le succès pour ensuite le partager ce succès, ainsi que nos craintes avec d’autres agriculteurs.
La santé des sols ne s’achète pas. Il faut la générer! Parfois ça ne fonctionne pas! On doit comprendre pourquoi. S’ajuster et capturer l’opportunité d’innover avec une nouvelle façon de faire. Essayons de faire partie des MEILLEURS! Profession agriculteur.