Le type de sol influence certainement au départ, mais maintenant que je sais qu’on a des sols paresseux, je fais quoi? Pas question de le remercier. On travaille avec les sols qu’on possède. À court terme, je peux compenser en fertilisant plus généreusement. Plus dispendieux, mais si au final je gagne 2-3 fois mon investissement, c’est gagnant économiquement. Ça me chicote quand même de constater qu’un certain type de sol donne 30 %-40 % plus de rendement pour la même quantité de N. Un petit bilan de santé du sol et tout semble normal, comme quand on va chez le médecin.
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Nos champs changent
Il suffit de partir cinq jours de la ferme en pleine canicule pour réaliser à notre retour que les champs ont énormément progressé.
-J’ai vérifié vos résultats et tout est beau M. Caplette!
-Ah ouin, pourtant je me sens crevé, je n’ai pas de jus!
Ah, j’y pense… Eurêka : Et si on faisait un bilan de santé mentale à notre sol? S’il se sentait crevé, démotivé à porter du maïs et du soya à répétition?
C’est une image, mais ça nous a permis de planifier nos objectifs de rendement autrement en nous servant de l’effet levier de tout le système de culture pour espérer réaliser de meilleurs rendements. Rotation stratégique, couvert végétal, travail minimum, compaction… Une foule de petits détails accompagnés du bon choix de semence et la nourriture de base nécessaire nous a donné d’excellents résultats en 2016. Je suis fier de constater que notre sol est de plus en plus travaillant et que nous sommes sur la bonne voie!