
*Dernièrement j’ai rencontré plusieurs prairies de foin où certains avait laissé leurs traces !
Certains auteurs sont plus subtils que d’autres selon ce qu’on voit comme effets au champ…
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Les erreurs de fertilisations font partis des coupables : double dose sur un passage, manque de fertilisant sur une section de champ, bande d’engrais avec dédoublement excessif, rampe d’épandage défectueuse, etc.

D’autres sources de « traçage » peuvent s’expliquer par une application trop tardive de lisier ou de fumier suivant la coupe. Le ramassage de balles au champ avec un trop grand délai entre la fauche et la cueillette peut aussi faire partie des coupables. Plusieurs études ont déjà démontré ces effets négatifs. Plus on attend pour retourner au champ à la suite de la fauche pour effectuer l’épandage et/ou la cueillette, plus les dégâts seront lourds.

Dans d’autres cas les dégâts dû au « traçage » sont plus discrets…Discrets dans ce cas ne veut pas dire sans effet sur le rendement ni sur la survie de la prairie !!! Est-ce dû à une entrée un peu trop tardive au champ suite à la coupe…peut-être.
La dormance de la luzerne pourrait-elle être en cause ? Possiblement. Les délais d’entrée au champ suivant la coupe devraient tenir compte de la dormance de la luzerne: une dormance faible devrait vous permettre un délai d’entrée au champ plus long que si la dormance de la luzerne est élevée. Ce délai pourrait facilement passer du simple au double avec des dormances extrêmes.

Bref, on s’entend pour dire qu’il faut bien gérer le trafic sur les prairies pour augmenter leur pérennité.
Bonne fin de saison fourragère.
*Texte réalisé en collaboration avec le Conseil québécois des plantes fourragères. Les propos exprimés dans le texte relèvent toutefois de l’auteur et n’engagent pas le CQPF.