Selon l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA), la souche du virus de grippe aviaire détecté dans une ferme d’élevage de dindons en Ontario est le H5N2, soit le même que celui déjà retrouvé en Colombie-Britannique et aux États-Unis depuis la fin de l’année dernière.
En raison de la virulence du virus, l’Agence a décidé d’euthanasier tous les dindons de la ferme qui se trouve à Woodstock, une municipalité à environ 100 km au sud-ouest de Toronto. Neuf autres fermes se trouvant dans un rayon de cinq kilomètres sont en quarantaine.
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La ferme WB a planté des haies brise-vent qui, à maturité, procureront de l’ombre à leur troupeau de vaches Highland lors des journées chaudes d’été. Cette initiative a été rendue possible grâce à l’expertise et au financement d’ALUS Montérégie.
Jusqu’à maintenant, 12 000 dindons sont morts après avoir contracté le virus et 34 000 autres seront euthanasiés.
L’annonce de cette contamination a amené l’Uruguay et le territoire chinois de Hong-Kong à restreindre leurs importations de produits avicoles provenant de la région de Woodstock, a annoncé l’ACIA. Le Canada lui-même a restreint ses importations de volailles des États-Unis, tout comme le Mexique.
D’autres élevages infectés aux États-Unis
L’élevage infecté de 310 000 dindes était le neuvième cas de grippe aviaire H5N2 dans le Minnesota en seulement un mois et le plus grand élevage à être recensé comme porteur de la maladie, d’après le ministère américain d’Agriculture (USDA).
Selon l’USDA, les canards migrateurs seraient à l’origine de la propagation de la grippe. Une équipe a été envoyée au Minnesota pour déterminer comment la maladie se déplace dans les élevages de volaille. Les agriculteurs infectent probablement les dindes en ramenant le virus dans les fermes après avoir marché dans des excréments de canards contaminés, d’après un représentant de l’association américaine Poultry and Egg.
Jusqu’à présent, les efforts faits pour faire cesser la propagation en contrôlant le trafic des hommes et des véhicules dans les fermes n’ont pas fonctionné.
Le nombre d’infection pourraient continuer à grimper d’ici la mi-mai, jusqu’à ce que la migration des canards se termine. Mais de nouvaux cas pourraient aussi apparaître cet automne avec la migration vers le sud. Certains responsables estiment que le virus H5N2 pourrait encore sévir pendant trois à cinq ans, le temps que les oiseaux sauvages développent une immunité à la maladie.
Sources: Radio-Canada, Actualités news environnement