Contrairement aux deux dernières années, le printemps et la saison des semis se déroulent dans des bonnes conditions au point de vue de l’humidité au sol. En tenant compte des précipitations reçues dans la province depuis le début de la saison de production, soit depuis le 1er avril, les quantités d’eau tombées se situent dans les normales. Les tableaux d’Agriculture et Agroalimentaire Canada montrent que la majorité des territoires affichent des niveaux dans les moyennes. Le Bas-du-Fleuve et l’Abitibi-Témiscamingue affichent toutefois une moyenne plus basse que dans les autres régions.
Le bilan est toutefois différent si on se réfère aux 30 derniers jours. Les différences entre les régions sont beaucoup plus notables. Les zones dans la vallée du Saint-Laurent affichent un déficit de pluie par rapport aux précipitations moyennes, une tendance qui s’aggrave en remontant le fleuve vers Québec où de 40% à 60% des précipitations ont été enregistrées pour la période. La situation se répète dans le Bas-du-Fleuve et l’Abitibi-Témiscamingue. La Mauricie, l’Estrie et le Centre-du-Québec, l’Outaouais ainsi que le Saguenay-Lac-Saint-Jean sont dans les moyennes, avec dans certains cas un surplus d’eau. Le Lac Saint-Jean a d’ailleurs enregistré son niveau le plus élevé pour un mois de mai, selon Météomédia.
Les prochains jours offrent un répit aux régions ayant été affectées par la tempête du congé de la fête des Patriotes. Des dommages causés par la grêle ainsi que par le vent dans les érablières ont été enregistrés. Des avis de gel ont également été émis dans certaines régions avec les refroidissement des températures.
D’ici la fin de la semaine, de la pluie est attendue dans toutes les régions, particulièrement en Abitibi-Témiscamingue et Saguenay-Lac-Saint-Jean.
Un été chaud et humide
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Alors que l’été s’approche à grand pas, le site d’Accuweather a publié ses prévisions pour les prochaines semaines. L’Est du pays devrait connaitre du temps plus chaud, mais aussi plus humide cette année, avec une tendance plus marquée pour des orages forts. L’humidité ambiante devrait aussi favoriser des nuits plus chaudes et donc offrant moins de répit pendant les périodes les plus caniculaires de l’été. La bonne nouvelles est que le risque de canicule est plus mince cette année.
Les provinces de l’Ouest pourraient toutefois avoir des problèmes de ce côté avec moins de précipitations attendues cet été. La Colombie-Britannique devrait, pour sa part, être épargnée par les dômes de chaleur qui ont causé de nombreux incendies, dont celui de la ville Lyton.
