On n’a qu’à jeter un œil dehors et sur le thermomètre pour constater que l’hiver n’a pas attendu le 1er décembre pour se montrer le bout du nez. En fait, le froid et la neige qui se sont installés depuis trois semaines seront la tendance pour les prochaines semaines.
Météomédia et d’autres organismes ont fait par de leurs prévisions pour l’hiver 2025-2026, soit pour décembre 2025 jusqu’à février 2026. Parmi les éléments à retenir, il faudra s’attendre à des précipitations plus élevées, et donc, un couvert de neige plus important. Météomédia a d’ailleurs résumé son bulletin en indiquant que le prochain hiver aura des airs d’antan. L’Est du Canada et particulièrement le Québec, se trouveront sur la trajectoire des tempêtes durant la saison hivernale, ce qui permet d’anticiper plus de neige cet hiver.
La tendance sera particulièrement vraie en décembre qui se démarquera par des températures froides et de la neige en raison d’un vortex polaire qui descendra plus loin sur le continent américain et de manière plus hâtive que d’habitude, ce qui fera reculer les températures sous les normales et transformera les précipitations de pluie en neige.
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L’autre élément en jeu durant l’hiver prochain sera le phénomène climatique La Nina, caractérisé par des eaux de surface plus froides sur la ligne de l’Équateur dans l’océan Pacifique. Bien que jugé d’une ampleur faible, le phénomène causera des températures plus froides sur la partie nord du continent, avec plus de précipitations.
La suite est par contre moins sûre. La National Oceanic Atmospheric Administration des États-Unis prévoit pour l’ensemble de l’hiver des températures plus chaudes que normales. La suite pour janvier et février est donc incertaine. Est-ce que la tendance froide et neigeuse se maintiendra, comme le prévoit Météomédia, ou bien devrait-on s’attendre à un certain redoux dès l’année prochaine?
Du côté de l’Europe, les météorologues évaluent que les deux scénarios sont encore valables à ce moment-ci. Il faudrait peut-être s’attendre à un hiver en dents de scie à partir de janvier avec des moments de redoux, entrecoupés de fortes tempêtes et de descentes brusque du mercure.
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