Montréal (Québec), 5 mars 2001 – Lors de son passage à Montréal au Salon international de lalimentation, des boissons, vins et spiritueux, le ministre de lAgriculture, des Pêcheries et de lAlimentation du Québec, monsieur Rémy Trudel, a souligné limportance grandissante du secteur de laquaculture sur le plan de lalimentation humaine dans le monde. « Cest pourquoi, conformément à la Politique québécoise des pêches et de laquaculture, jentends appuyer le secteur maricole en déposant cette année un projet de loi sur laquaculture, qui consacrera le droit de cultiver la mer », a déclaré le ministre.
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Le secteur, constitué dune vingtaine de mariculteurs qui, en 1999, produisaient 214 tonnes de mollusques, sest donné comme objectif de hausser sa production à 4 000 tonnes en 2003. Le passage du stade expérimental au stade commercial a été appuyé par le gouvernement du Québec, notamment par la création de la Société de développement de lindustrie maricole (SODIM). Plus récemment, le ministre dÉtat à lÉconomie et aux Finances, monsieur Bernard Landry, a annoncé un crédit dimpôt remboursable de 40 % pour le soutien à la création de nouveaux emplois.
La mise en place des conditions favorables au développement durable de la mariculture passe aussi par la révision de lencadrement législatif de laquaculture. « Le projet de loi définira clairement le rôle du ministère de lAgriculture, des Pêcheries et de lAlimentation dans la gestion de la production commerciale des espèces aquatiques qui existent à létat sauvage », a souligné le ministre Trudel. Laccès au capital privé serait facilité grâce à lémission dun titre dune durée prolongée par rapport à une année présentement. Pratiquée en tenant compte de la capacité du milieu et dans le respect des autres utilisateurs du milieu hydrique public, notamment les pêcheurs et les plaisanciers, laquaculture pourra jouer pleinement son rôle moteur dans le développement économique de nos régions maritimes », a poursuivi le ministre.
La mariculture est un secteur dactivité économique en émergence au Québec, elle est appelée à une croissance rapide dans les années à venir. Elle devrait rejoindre le taux de croissance de la production canadienne qui a doublé de 1994 à 1999.
La Politique québécoise des pêches et de laquaculture, rendue publique le 31 octobre dernier à Gaspé, prévoit, entre autres, soutenir la croissance de la production aquacole ainsi que lamélioration de la productivité du milieu et des stocks naturels.
Site(s) extérieur(s) cité(s) dans cet article :
Agriculture Canada
http://Aceis.AGR.CA/