Les Québécois évaluent leurs habitudes alimentaires comme étant bonnes

Publié: 13 juin 2003

Montréal (Québec), 9 juin 2003 – Selon un récent sondage, les Québécois s’accordent le plus haut mérite, parmi tous les Canadiens, lorsqu’ils évaluent leurs habitudes alimentaires au cours du dernier mois.

Les trois quarts des répondants québécois au Sondage Centrum sur lanutrition ont évalué leurs habitudes alimentaires comme étant « bonnes » ou« très bonnes ». 22% des répondants ont évalué leur alimentation comme étantégale à la moyenne, tandis que seulement 1% des répondants disent que leuralimentation se situe sous la moyenne ou qu’elle est très mauvaise. Encomparaison, 62% des répondants des autres provinces ont évalué leurshabitudes alimentaires comme étant « bonnes » ou « très bonnes ».

Les Québécois reconnaissent également l’importance d’avoir de bonneshabitudes alimentaires. Tous les répondants s’accordent à dire qu’unealimentation saine tous les jours aide à maintenir une bonne santé à longterme. Tandis que la plupart des Québécois affirment avoir de bonnes habitudesalimentaires, ils pensent tout de même qu’il y a place à amélioration. DeuxQuébécois sur cinq (41%) prévoient prendre des mesures pour améliorer leuralimentation générale au cours du prochain mois.

« En général, les Québécois évaluent leurs habitudes alimentaires commeétant bonnes car ils dégustent un vaste éventail d’aliments, et sont donc moissusceptibles de sauter un repas ou de suivre un régime, affirme le docteurHoule, médecin de famille à l’Hôpital Fleury de Montréal. De plus, il estencourageant de voir que la plupart des gens reconnaissent l’importance d’unebonne alimentation et qu’ils souhaitent prendre les mesures nécessaires àl’amélioration de leur alimentation générale. »

Voici quelques faits saillants :

  • Les Québécois sont plus portés à éviter les aliments gras, tel que signalé par plus de la moitié des répondants (54%).
  • Les Québécois sont plus susceptibles d’affirmer qu’ils ne sautent pas de repas (41%).
  • Trente pour cent affirment éviter le sucre, 17% évitent la viande rouge et 10% évitent le poisson.
  • Les Québécois sont les moins susceptibles (9%) de dire qu’ils n’évitent aucun aliment.
  • Dix-huit pour cent des répondants admettent avoir suivi un régime au cours du dernier mois, le pourcentage le plus bas de toutes les provinces.
  • S’ils ne veulent pas cuisiner, les Québécois ont tendance à choisir un bol de pâtes (12%), un repas congelé (11%), un repas au restaurant (11%), des céréales (10%), ou rien du tout (10%).
  • Les Québécois sont moins enclins que le reste des Canadiens à prévoir manger une plus grande variété de produits (20%), prendre plus de temps pour préparer des repas nutritifs (19%) ou prendre une multivitamine quotidiennement (6%).

« Une des raisons pour lesquelles les Québécois sont les moinssusceptibles de prendre une multivitamine est qu’ils croient qu’ils ont debonnes habitudes alimentaires et qu’ils obtiennent assez de nutriments par lesseuls aliments qu’ils consomment, déclare le docteur Houle. Même avec debonnes habitudes alimentaires, plusieurs personnes pourraient profiter desbienfaits de la prise quotidienne d’une multivitamine, à court et à longtermes. »

Les femmes en âge de procréer font partie des personnes qui profiteraientle plus de la prise quotidienne d’une multivitamine. Des études démontrent queles anomalies congénitales, telles que le spina bifida, peuvent être réduitesde 50% en prenant seulement une multivitamine (qui contient 0,4 mg d’acidefolique) tous les jours avant la conception ou au cours de la grossesse. Ilest particulièrement important de prendre une multivitamine, car un sondagenutritionnel de Santé Québec(1) démontre que les Québécois ne consomment pasassez d’acide folique.

Les Canadiens d’âge mûr peuvent également profiter d’une multivitaminequotidienne. Des études démontrent que plus nous vieillissons, plus notrecorps a de la difficulté à absorber certaines vitamines et minéraux, tels quela vitamine B12 et la vitamine D. La vitamine B12 est importante pour le bonfonctionnement des globules rouges, du système nerveux et des cellules ducerveau, tandis que la vitamine D renforce la santé des os et peut réduire lerisque de contracter certains cancers, dont le cancer du colon, de la prostateet du sein.

« L’analyse d’une étude de trente ans sur les suppléments, publiée dans leJournal of the American Medical Association, appuie l’utilisation quotidienned’une multivitamine par tous les Canadiens afin de réduire les risques demaladies chroniques et de certains cancers », ajoute le docteur Houle.

Les vitamines et les minéraux peuvent également renforcer le systèmeimmunitaire. Des études ont prouvé que la supplémentation en nutriments, telsque le zinc, le cuivre, la vitamine C et E, le sélénium et la bêta-carotène,contribue au bon fonctionnement du système immunitaire.(2)

Tandis que les Québécois font des efforts pour bien manger, plusieursd’entre eux reconnaissent qu’une alimentation saine n’est pas toujours facile.Un tiers des Québécois affirment que le manque de temps nuit à leurs habitudesalimentaires, et 18% mentionnent le stress comme facteur. De façon similaire,le reste du Canada prétend que le manque de temps est l’obstacle le plusimportant à une saine alimentation.

Le Sondage Centrum sur la nutrition a été commandé par Whitehall-Robinset mené par Pollara entre le 19 mars et le 22 mars 2003. Un total de 1003Canadiens (200 Québécois) âgés de 18 ans et plus ont été questionnés partéléphone. Les résultats nationaux sont justes 19 fois sur 20. La marged’erreur pour le Québec est de plus ou moins 6,9%.

Whitehall-Robins est un fournisseur chef de file en produitspharmaceutiques sans prescription qui fabrique des suppléments nutritionnelsde qualité, tels que la marque de multivitamines la plus vendue au Canada,Centrum(MD). Whitehall-Robins a à coeur la philosophie de l’équilibre et lasanté optimale, qui s’appuient sur une bonne connaissance des habitudesalimentaires actuelles et de l’importance d’une bonne alimentation sur lasanté.

(1) Santé Québec. Rapport de l’enquête québécoise sur la nutrition: Les Québécoise et les Québécois mangent-ils mieux? 1995.

(2) Chandra RK. Effect of vitamin and trace-element supplementation on immune responses and infection in elderly subjects. Lancet 992;340:1124-7.

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