Ottawa (Ontario), 30 octobre 2003 – Les revenus du secteur aquacole du Canada ont remonté en 2002, dans la foulée de la production accrue du saumon d’élevage, dont les prix ont par contre baissé.
Les revenus d’exploitation du secteur sont passés de 697,8 millions de dollars en 2001 à un sommet de 732,3 millions de dollars en 2002, en hausse de 4,9 %. Les ventes de produits et de services ont atteint 711,8 millions de dollars, en hausse de 6,0 %. Les ventes de poisson, surtout de saumon, représentaient un peu plus de 90 % des ventes totales, c’est-à-dire 644,3 millions de dollars.
Grâce à la croissance de la production et des exportations, les ventes de poisson ont augmenté de 7,0 % par rapport à 2001. Toutefois, la forte diminution des prix du saumon d’élevage, qui est surtout attribuable aux plus grands approvisionnements du marché des États-Unis et à l’apparition de maladies, a été lourde de conséquences sur les revenus.
La valeur des exportations aquacoles s’est élevée à 474,0 millions de dollars en 2002, en hausse de 6,7 %. Les exportations vers les États-Unis ont bondi de 8,0 % en raison de la forte demande de saumon, particulièrement sous forme de filets frais et surgelés. Les exportations canadiennes de produits en filets à destination des États-Unis ont augmenté de 20,2 %. Toutefois, la valeur de ces produits de filets ne s’est accrue que de 6,4 %, sous l’effet des pressions à la baisse sur les prix.
Les ventes de mollusques, qui représentaient 8,6 % des ventes totales, ont augmenté modérément et sont passées à 61,3 millions de dollars.
Les ventes à l’Île-du-Prince-Édouard ont fléchi de 6,0 %, pour s’établir à 26,5 millions de dollars, mais elles représentaient quand même plus de 40 % des ventes totales à l’échelon national.
La Colombie-Britannique, la première province aquacole au Canada, a affiché des ventes de 329,6 millions de dollars en 2002, en hausse de 12,3 % par rapport à 2001. L’augmentation marquée de 32,2 % de la production de poisson a été quelque peu neutralisée par la chute des prix du saumon d’élevage et l’apparition de maladies. Les ventes de poisson se sont élevées à 309,6 millions de dollars, en hausse de 13,1 %. Pour leur part, les ventes de mollusques ont atteint 19,0 millions de dollars, en hausse de 5,6 %.
Le Nouveau-Brunswick, le deuxième producteur de saumon d’élevage, a enregistré des ventes de produits et de services de l’ordre de 282,3 millions de dollars en 2002, en hausse de 1,9 % par rapport à 2001. Les gains de production ont également été neutralisés par les faibles prix et la maladie. La Colombie-Britannique et le Nouveau-Brunswick représentaient plus de 85 % des revenus aquacoles en 2002.
À l’échelon national, les dépenses liées aux produits, qui comprennent le coût des produits et des services achetés à d’autres entreprises, à l’exclusion des coûts des immobilisations et de la main-d’oeuvre, se sont élevées à 505,1 millions de dollars en 2002, en hausse de 8,1 %. Les coûts des aliments, qui représentaient plus de 43 % de l’ensemble des dépenses liées aux produits des producteurs de poisson, ont progressé de 11,7 % pour atteindre 219,2 millions de dollars.
Le secteur aquacole a eu une production brute, comprenant les ventes, les subventions et la croissance des stocks, de 734,7 millions de dollars en 2002, en légère hausse par rapport à 2001. La valeur brute ajoutée par le secteur à l’économie, c’est-à-dire la différence entre la production brute et les dépenses totales liées aux produits, s’est établie à 230,4 millions de dollars, en baisse de 13,7 %.
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| Compte de valeur ajoutée, industrie de l’aquaculture | |||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2000 | 2001 | 2002 | 2000 | 2001 | 2002 | 2000 | 2001 | 2002 | 2000 à 2001 | 2001 à 2002 | |
| Nouveau-Brunswick | Colombie-Britannique | ||||||||||
| en milliers de dollars | |||||||||||
| Ventes de produits et services aquacoles | |||||||||||
| Revenu total d’exploitation | |||||||||||
| Production brute | |||||||||||
| Total des entrées | |||||||||||
| Valeur ajoutée brute (coût des facteurs) | |||||||||||
Site(s) extérieur(s) cité(s) dans cet article :
Statistiques Canada
http://www.statcan.ca/
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