La plupart des mauvaises herbes expriment leur potentiel d’invasion même si elles se retrouvent sur des sols pauvres ou sous fertilisés.
Ainsi, selon Vanessa Corriher, spécialiste en fourrage, un producteur qui élague son budget de fertilisation doit s’attendre à investir davantage dans le contrôle des mauvaises herbes. Malgré l’application d’herbicides, des plantes adventices persistent. Vanessa Corriher exposait lors de la AG Technology Conference au Texas une liste des raisons qui font que parfois, le programme de contrôle des mauvaises herbes échoue.
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Les voici :
-L’application de l’herbicide a eu lieu trop hâtivement ou à un moment inopportun pour contrôler l’espèce en question.
-Pour quelques bisannuelles et les vivaces, la pulvérisation d’herbicide a été faite alors que ces plantes nuisibles étaient jeunes et en croissance plutôt qu’au moment de leur floraison. « Une application hâtive brûlera la plante sans l’irradier à long terme », mentionne-t-elle. Le moment adéquat d’application pourrait varier en fonction des espèces.
-L’identification des mauvaises herbes était erronée. « L’identification des mauvaises herbes rencontrées au champ est cruciale. Elle permettra de faire un choix éclairé sur l’herbicide à utiliser et le moment d’application. »
-L’herbicide a été pulvérisé lors de conditions stressantes comme une période sèche. Au cours de ces périodes, les plantes ralentissent leurs croissances et l’incorporation de la matière active à leur système est réduite.
-Un vent trop fort soufflait au moment de l’application de l’herbicide réduisant la précision et entrainant de la dérive.
-L’application a été faite au mauvais stade de croissance.
-L’herbicide utilisé était inadéquat.
-La calibration du pulvérisateur était déficiente.
-L’étiquette du produit n’a pas été comprise ou suivie adéquatement.
Vanessa Corriher conclut en insistant sur l’importance d’un contrôle adéquat des plantes nuisibles sur le maintien de la qualité des cultures et des fourrages.