À l’instar de plusieurs projets d’éradication qui ont cours aux États-Unis depuis 2004, le Québec se lance dans un projet de contrôle local d’éradication (C.L.É.) du SRRP. Telle est la primeur apprise cette semaine dans le cadre des trois soirées conférences sur les nouvelles stratégies pour lutter contre le SRRP présentées par la compagnie Boehringer-Ingelheim et le groupe de vétérinaires Maelstrom.
Le projet sera coordonné par le Centre de développement du porc (CDPQ) et débutera en juillet pour se continuer à l’automne. Une limite de trois ou quatre zones regroupant un maximum de 40 producteurs par zone est fixée. Des formations complémentaires d’une journée seront offertes par la Fédération des producteurs de porcs à l’automne. Tous les détails du projet seront fournis dans le Flash FPPQ de vendredi prochain (4 juin).
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L’élément central pour la réussite d’un projet C.L.É. est la coordination entre les producteurs et les vétérinaires, précise la Dre Laura Batista de Boehringer-Ingelheim, qui œuvre aux États-Unis et est en contact avec certains des 25 projets américains de ce type.
Le SRRP est la maladie qui a le plus d’incidence économique en production porcine en Amérique du Nord. Selon Michel Morin, agroéconomiste au CDPQ, les coûts sont près de 1 milliard de dollars pour le Canada et les États-Unis réunis.