Le Brésil, premier producteur mondial de soya

Publié: 16 février 2013

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La production agricole du Brésil semble croître sans fin. La production de 2012 était en hausse de 1,2% par rapport à 2011 et celle de 2013 devrait l’être encore de 10% de plus. Ces prévisions laissent présager que le Brésil deviendra le plus grand producteur mondial de soya cette année. «L’agriculture compte pour 25 % du produit intérieur brut (PIB), le tiers des emplois et des revenus pour plus de 26 millions de Brésiliens», nous apprend un article dans lepetitjournal.com.

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Mais cette nouvelle à priori positive cache une dure réalité. Il y une dizaine d’années, de nombreuses voix se sont élevées lorsque le Brésil a choisi la déforestation de l’Amazonie et la perte d’une biodiversité irremplaçable au profit du développement de l’agriculture. La forêt amazonienne est en effet la première victime de cette croissance de la production agricole.

Environ 17% de la forêt amazonienne, soit 60 millions d’hectares – une superficie égale à la France –, ont été convertis à des fins notamment agricoles (la majeure partie a été transformée en pâturages à faible productivité) – lire l’article complet de la FAO sur cette question.

Aujourd’hui, ce sont ces pâturages qui sont reconvertis en terres pour la culture du soya. Résultat: la production de soya a repoussé les éleveurs vers les limites de la déforestation.

Tout comme la canne à sucre, une partie du soya est transformée en combustible. En 2013, le diesel produit au Brésil devra contenir 8 % de biocombustibles, portant ainsi la consommation de biocombustibles à 2,5 millions de litres par an.

Le défi du Brésil ? Agrandir la zone cultivable sans déboiser. Critiqué de toutes parts pour sa lenteur à réagir et prévenir la déforestation de l’Amazonie, le pays se défend aujourd’hui en invoquant différents scénarios. Selon un spécialiste brésilien cité dans lepetitjournal.com, il y aurait « 90 millions d’hectares de zones dégradées ou récupérées disponibles pour accueillir des cultures commerciales sans couper un seul arbre».

À suivre…