Des scientifiques brésiliens travaillent à la mise au point d’aliments qualifiés de «superfoods». Des projets-pilotes seraient en cours dans une quinzaine de municipalités, selon le site truthaboutrade.com. Créer de nouveaux hybrides peut prendre plus de dix ans, mais la recherche reçoit le financement de la Fondation Bill et Melinda Gates ainsi que celui de la Banque Mondiale et d’autres agences de développement internationales.
Baptisé BioFort, le projet vise à augmenter la concentration de micronutriments essentiels que l’on trouve dans des plantes à la base de l’alimentation des brésiliens telles que le riz, les fèves, les haricots, les patates sucrées, le maïs, la courge et le blé.
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Les scientifiques espèrent créer des hybrides contenant plus de fer, de zinc et de provitamine A. On estime que la moitié des enfants brésiliens souffrent d’une déficience en fer. Nourris de ces aliments riches en nutriments, les enfants se porteraient mieux.
Déjà, les nouveaux hybrides de patates sucrées sont passés d’un contenu en beta-carotène de 10 à 115 microgrammes. Cultivés dans la communautés les plus pauvres, ces «supers aliments» seront ensuite utilisés localement et intégrer dans les repas des écoliers.
D’autres pays mènent des recherches semblables, mais ceux-ci ne développent qu’un seul super aliment à la fois. Seul le Brésil en développe huit.