Déjà plus d’une quinzaine de jours que je souhaitais de la pluie. Ici, pas de stress évident, mais mieux vaut en avoir en réserve que plus rien du tout. Quand même surprenant de retrouver encore de la fraîche à 2-3 cm lors du semis de notre clôture végétale de lin la semaine dernière. Maintenant qu’on a reçu tout près de 50 mm, on stresse pour finir de ramasser le blé de printemps avant que la nouvelle pluie annoncée provoque une baisse de qualité de la précieuse récolte. Je passe du gars qui veut de la pluie à tout prix à celui qui souhaite qu’elle retarde un peu. Coup donc, je suis bipolaire!
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Ce matin, le soleil tarde à prendre de la force. J’espère sortir un peu de blé du champ. En plus, on entre du fumier de poulet. Inutile de dire que j’aime mieux que ça se fasse au sec.
En plus, une matinée parsemée de petits problèmes surprises. Plusieurs travaux en cours, un bris à régler, un camion à charger… En fait, j’ai l’impression qu’on devrait être cinq au poste tellement ça se bouscule! Il y a des journées comme ça où on veut tout faire avant, avant que, avant qui, pour finalement réaliser qu’on veut peut-être trop. Bon ok, je respire.
Comme on dit souvent : faut faire avec! On n’a pas le choix, il faut juste être prêt et s’ajuster en cours de route. Quelques fois, c’est frustrant, mais après réflexion, je me dis que je dois prendre ça un jour à la fois. Ça fait partie des défis qu’on doit relever chaque jour.
Profession agriculteur.