Afin de mesurer la compétitivité de différentes régions du globe pour la production de maïs, l’utilisation de données comparables est essentielle. Évidemment, la devise et les unités de production doivent être les mêmes. De plus, les coûts de production doivent inclure les mêmes charges.
Un récent article publié par le département d’Agroéconomie de l’Université de l’État de l’Illinois résume les compilations provenant des données 2013 à 2015 du réseau Agri benchmark. Quelque 36 pays participent à l’étude sur les grandes cultures. Voici les données concernant le maïs. Afin de simplifier la présentation des résultats, les graphiques se concentrent sur les données de l’Argentine, du Brésil, de l’Ukraine et de deux sites aux États-Unis (centre-ouest Indiana et sud Indiana).
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La graphique 1 illustre les rendements moyens des différents pays. Pour le Brésil et l’Argentine, il faut se rappeler que le maïs est la deuxième récolte de l’année.
Le graphique 2 représente les coûts de production et les revenus bruts. Pour la période de trois ans visée par l’étude, les fermes modèles de l’Argentine et de l’Ukraine ont réalisé un profit.
Les rendements plus élevés aux États-Unis ne sont pas suffisants pour payer les coûts de production qui sont également plus élevés que les autres régions. La portion réservée aux intrants est supérieure aux États-Unis. La valeur des terres aux États-Unis explique les frais généraux plus élevés de cette région.
Les frais d’intérêt, l’amortissement, les taxes et assurances diverses font partie des frais généraux. Les frais d’exploitation comprennent à la fois les coûts de main-d’œuvre ainsi que les frais de réparation, d’entretien et de carburant pour les machineries.
Source : farmdocdaily