La sécheresse qui sévit depuis plusieurs mois dans le sud des États-Unis n’a pas été sans conséquence pour le blé d’hiver. Selon les dernières données du département de l’Agriculture (USDA), un tiers des cultures, soit 32%, afficherait des conditions dites bonnes ou excellentes. Il s’agit du plus faible résultat affiché pour cette culture depuis 2002. Cette année avait déjà le pire résultat en ce qui a trait à la condition du blé d’hiver au sortir de l’hiver depuis que ces données sont compilées, soit 1990. À pareille date l’an dernier, le blé était estimé en bonne condition à 51%.
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La qualité des cultures s’est détériorée depuis novembre. Le gouvernement indiquait alors que 50% du blé était en bon état. La pluie des derniers jours n’a pas été d’un grand secours et la situation a continué à se détériorer dans deux des principaux États producteurs, soient le Kansas et l’Oklahoma. Au Kansas, le blé a perdu 3% pour se situer à 10%, ce qui serait son plus faible pourcentage depuis 1996-97, selon certains analystes. À cette période, 80% des champs avaient été récoltés et le rendement avait été de 83% par rapport à la moyenne.
À d’autres endroits, le blé se tire plutôt bien d’affaire. C’est le cas en Ohio avec un blé se situant à 75% en bon état. La situation est moins bonne en Indiana et en Illinois où le sol est saturé d’eau, en plus de connaitre des conditions froides. La qualité du blé à ces endroits seraient de 10 à 19% moins bonne qu’en 2017.
Peu de changements sont prévus du côté de la météo avec toujours du temps sec dans le sud, alors que la pluie et le froid demeureront au centre et à l’est du pays, ce qui augure plutôt mal à court terme pour les cultures.
Source: Agrimoney