Foin: quand qualité rime avec météo

Publié: 5 juillet 2018

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*La fibre NDF est un excellent indicateur de maturité pour les plantes, c’est bien connu. C’est aussi un précurseur d’énergie et une mesure du facteur d’encombrement qu’un fourrage peut avoir dans le rumen d’une vache. De cette NDF, nous pouvons tirer son potentiel digestible à l’aide de la NDF-d et de la uNDF, entre autres.

La variation de la NDF dans le temps est assez bien connue, et ce, pour chacune des familles de plantes.

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Mais depuis quelques années, plusieurs chercheurs se penchent sur les facteurs externes à la génétique pour  expliquer ces variations. On a qu’à penser à la pluviométrie, aux heures d’ensoleillement, à la température ambiante, à la température des nuits, etc.

À partir de ces facteurs, on peut établir certaines relations pour la luzerne, tels que:

Température fraîche : NDF-d plus élevée.

Période d’ensoleillement longue : NDF-d plus élevée.

Période d’ensoleillement courte : moins grande production de sucres par la plante.

Température élevée : augmentation de la lignification.

Pluviométrie basse (sécheresse) : augmentation de la lignification.

Et plusieurs autres relations…

Donc, vous pourrez tirer vos propres conclusions pour expliquer la différence de résultats entre votre 1ère, 2e, 3e ou 4e coupe de fourrage. Encore une fois, vos vaches seront vous le dire !

Bonne 2e récolte !

*Texte réalisé en collaboration avec le Conseil québécois des plantes fourragères. Les propos exprimés dans le texte relèvent toutefois de l’auteur et n’engagent pas le CQPF.