Calgary (Alberta), 14 juillet 2008 – La proposition révisée sur la façon de réduire les tarifs et les subventions à l’agriculture publiée par le Comité sur l’agriculture de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) nous rapproche légèrement d’une entente essentielle à l’avenir des agriculteurs et des transformateurs de produits agricoles au Canada, de déclarer l’Alliance canadienne du commerce agro-alimentaire (ACCAA), une coalitiond’organisations, d’associations et d’entreprises nationales et régionales quifavorisent dans le domaine du commerce international un environnement plusouvert et équitable pour l’agriculture et l’agro-alimentaire. Plus de 90 pourcent des fermiers canadiens dépendent des marchés étrangers.
« L’ACCAA est ravie de constater que l’ébauche de document publiéeaujourd’hui continue d’exiger des réductions ambitieuses des obstacles aucommerce agricole, incluant les soi-disant produit sensibles, » de dire DarcyDavis, présidente de l’ACCAA. « Dans le reste du monde, les produits sensiblesconcernent principalement la viande et les grains, qui sont les denréesagricoles les plus importantes qu’on produit au Canada et qu’on exporte. Toutaffaiblissement de l’ambition au niveau des produits sensibles représenteraitune perte majeure pour le secteur agricole et agro-alimentaire canadien.L’ACCAA continue d’exercer des pressions auprès des dirigeants politiques aupays afin d’appuyer une baisse des tarifs et une augmentation des quotas deproduits sensibles pour ainsi assurer des gains importants sur le plancommercial au niveau de l’accès au marché de tous les produitsagro-alimentaires canadiens. Nous transmettrons ce message lors des réunionsde l’OMC qui se dérouleront à Genève la semaine prochaine ».
Davis ajoute que les coûts seraient énormes si on ne pouvait en arriver àune entente à l’OMC. Une analyse indépendante réalisée par le George MorrisCentre est venue confirmer que les nouvelles règles de l’OMC qu’on estprésentement en train de négocier auraient pour effet d’accroître de 3milliards de dollars par année la valeur des exportations de produitsagricoles canadiens. Autrement dit, chaque jour qui nous sépare d’une ententeavec l’OMC coûte aux alentours de 10 millions de dollars en exportationsadditionnelles pour l’industrie agricole et agro-alimentaire canadienne.
« Les agriculteurs canadiens sont encore aux prises avec des conditionséconomiques défavorables, » de dire Davis. Le Canada dépend du commerce. Unemploi sur trois au Canada est attribuable au commerce, alors que nous sommesle quatrième exportateur de produits agricoles et agro-alimentaires enimportance au monde. Une entente avec l’OMC, qui accorderait au Canada unaccès accru aux marchés mondiaux, servirait évidemment l’intérêt de lamajorité des producteurs et des transformateurs d’aliments au Canada. »
Pour consulter le texte intégral de la proposition révisée du texte del’OMC, cliquez surhttp://www.wto.org/english/tratop_e/markacc_e/markacc_chair_texts07_e.htm
À lire aussi

Le monde agricole déçu des engagements du gouvernement Legault
Les promesses agroenvironnementales et la tarification carbone ne sont pas à la hauteur des attentes de l’UPA et des Producteurs de grains du Québec. Entrevue.