Le livre La protection intégrée des cultures est le lauréat de la 37e édition du concours dans la catégorie « Enseignement supérieur ». Cet ouvrage a été réalisé par les auteurs Josée Fortin, Roger Doucet et Onil Samuel, puis édité aux Éditions Berger.
C’est lors d’une cérémonie le 7 décembre 2024 à Paris, en France, que l’auteur Josée Fortin a reçu le prix. En plus d’être coauteur de cet ouvrage, Josée est agronome et professeure titulaire au Département des sols et de génie agroalimentaire de l’Université Laval.
Toutes les œuvres soumises avaient fait l’objet d’une sélection rigoureuse par différents comités présélection, puis par les membres du jury. Au terme de ce processus, 20 œuvres étaient encore en compétition dans cinq catégories.
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Le Prix Roberval est organisé chaque année par l’Université de Technologie de Compiègne (UTC), en France. Il récompense des œuvres de langue française consacrées à la vulgarisation de la technologie dans les catégories : enseignement supérieur, grand public, télévision, jeunesse et journalisme scientifique et technique. Il met en lumière le travail d’auteurs et de communicateurs qui font en sorte que la science et la technologie soit accessible au grand public.
Le livre La protection intégrée des cultures réunit les moyens de moindre risque de la lutte contre les ennemis des plantes permettant de réduire l’utilisation des pesticides. Toutes les facettes de la lutte (préventive, biologique, chimique, biochimique et biotechnologique) sont traitées.
Non seulement il est le seul livre canadien à avoir remporté ce concours, mais aussi à avoir été sélectionné dans la catégorie Enseignement supérieur.
Lors de la présentation du prix à Josée Fortin, Evelyne Garnier-Zarli, professeur émérite à Université Paris Est Créteil, a commenté le livre en ces mots : « Voilà un livre comme on les aime dans l’enseignement supérieur. C’est le livre d’une vie de recherche. Je vous croyais plus âgée, voyez-vous. C’est une aventure qui réunit les fondamentaux du domaine étudié, les dernières avancées technologiques, les changements climatiques et la sécurité alimentaire. Vos premières 400 pages décrivent avec précision et une illustration vraiment de qualité — rarement vue — toutes les méthodes de lutte et de protection intégrée des cultures et puis vous terminez sur les nouvelles technologies de phytoprotection, celles de l’agriculture moderne ainsi que les nouvelles normes assurant la sécurité des pesticides. »
