Selon l’historique des prix en bourse, quel est le meilleur temps de l’année pour vendre ses grains? Voici ce qu’en pense Simon Brière.
Stratège de marché chez R.J. O’Brien & Associés Canada, Simon Brière suit les prix des grains à la bourse depuis plusieurs années. En février 2025, il est venu dresser un portrait des perspectives économiques dans le secteur agricole lors du Rendez-vous végétal.
Quel est le meilleur moment pour vendre du maïs basé sur les prix à la bourse? À la fin du printemps! Pourquoi? « Au printemps, il y a toute l’incertitude liée à la météo aux acrages (qui seront ensemencés en maïs). On ne sait pas si les acrages vont augmenter ou baisser », a expliqué Simon Brière.
À lire aussi

GDM acquiert AgReliant Genetics
GDM annonce avoir conclu une entente afin de faire l’acquisition du semencier AgReliant Genetics, un des principaux fournisseurs nord-américains de semences de maïs et de soya au Canada et aux États-Unis.
Selon les statistiques présentées, le prix du maïs tend à augmenter pendant l’hiver et jusqu’au début de l’été. Puis quelque temps en début ou milieu d’été, les prix « cassent ».
Cycle économique
Les cycles économiques et les fluctuations du marché sont tout à fait normaux, a fait valoir Simon Brière. « C’est la même chose qu’avec nos saisons. L’absence de cycles économiques serait en soi un problème. »
Actuellement, nous sommes rendus à la phase du présent cycle où les prix se stabilisent, observe Simon Brière. « Les prix élevés sont derrière nous. (Après la baisse), on commence à retrouver une stabilité. Les prix sont remontés parce qu’ils étaient allés trop bas. »
Si une récession devait avoir lieu, ce ne serait pas nécessairement problématique, croit-il. « Ça dépend de la gravité, mais généralement, une récession, ça permet de se botter le cul, de faire preuve d’innovation, de la créativité et de résilience. »
« Là, on passe dans une phase qui est un peu moins profitable pour les entreprises parce que les prix des grains ont baissé et que les coûts de production ont augmenté, mais on va retrouver la santé financière. Et d’ailleurs, cette santé financière n’est déjà pas si pire que ça. »
Vous vous intéressez au marché des grains? Suivez le blogue de Jean-Philippe Boucher en cliquant ici.
À lire aussi: