Montréal (Québec), 24 juin 2007 – Pour une grande première cette année, l’Union des producteurs agricoles (UPA) et les quelques 44 000 agriculteurs et agricultrices du Québec joignent leur voix à celle de leurs concitoyens pour témoigner de leur grande fierté à nourrir leur monde.
C’est au côté de Marie Moisson, dite la mère nourricière, géante de plusde trois mètres symbolisant toute la vitalité et la passion du monde agricole,qu’une délégation d’agriculteurs et d’agricultrices prendra part aujourd’huiau grand défilé de La Fête nationale, profitant de cette occasion pourrappeler aux consommateurs l’importance d’être Québécois, jusque dans leurassiette.
Pour le président de l’UPA, M. Laurent Pellerin, « l’agriculturequébécoise est tout à fait unique, reflet de ceux et celles qui la pratiquentet qui ont façonné notre histoire, notre géographie, notre culture. En ce 24juin, jour de La Fête nationale, nous, gens de la terre, souhaitons témoignerde notre engagement et de notre volonté ferme de continuer à donner à nosconcitoyens le meilleur de nous mêmes pour maintenir une agriculture forte,saine, en santé, qui alimente les tablettes des marchés en produits variés etde grande qualité. »
Les agriculteurs sont fiers de nourrir leur monde et rappellent à leursconcitoyens l’importance de privilégier, chaque fois que cela est possible,les aliments de chez nous. En effet, la quasi-totalité des Québécoises et desQuébécois (98 %) considère que nos produits sont d’une qualité exceptionnelleet qu’ils se comparent avantageusement à ceux de tout autre pays sur laplanète. Or, il est très important que ce préjugé favorable se manifesteconcrètement lorsque vient le temps de garnir le panier d’épicerie.
« Fraises, asperges, agneaux, fromages, volailles, etc., les produits duQuébec représentent un choix gagnant pour tous, des agriculteurs jusqu’auxconsommateurs : moins de kilomètres de la ferme aux tablettes, et donc,réduction des gaz à effet de serre, plus grande santé économique et socialedans nos campagnes et nos banlieues, meilleur avenir pour nos fermesfamiliales, dans toutes les régions du Québec, et, surtout, de la fraîcheur etdu bon goût à revendre », de rappeler le président de l’UPA.
« Si, chaque semaine, tous les Québécois et Québécoise décidaientd’ajouter dans leur panier d’épicerie un ou deux aliments d’ici, c’estl’ensemble du Québec qui s’en porterait mieux », de conclure M. Pellerin.
Site(s) extérieur(s) cité(s) dans cet article :
Union des producteurs agricoles (UPA)
http://www.upa.qc.ca/
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