C’est un euphémisme de dire que l’année 2025 a été riche en événements et actualités de toutes sortes, mais pour les lecteurs du Bulletin des agriculteurs, deux événements les ont particulièrement interpellés.
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Ouf, enfin les récoltes sont terminées
Les récoltes ont tenu nos vaillants producteurs occupés jusqu’à tard en saison. Notre blogueur Paul Caplette a récolté ses derniers hectares fin novembre. Voici ses blogues les plus populaires de l’année.

La météo a recueilli une majorité des votes pour une deuxième année consécutive. Près de 53% des personnes s’étant prononcé ont choisi les conditions de croissance de l’année comme événement déterminant. Tous les producteurs agricoles, qu’ils cultivent des grandes cultures, des fruits et légumes, des pommes de terre ou toute autre production ont ressenti les effets des caprices de Mère Nature, en commençant par le printemps froid et humide qui a été suivi par une sécheresse importante. Les avis de dommages ont d’ailleurs presque doublé cette année à La Financière agricole du Québec, la plupart invoquant l’excès de pluie et la sécheresse.
La guerre commerciale avec les États-Unis et l’imposition des tarifs a obtenu pour sa part 35% des votes. Depuis l’annonce des tarifs américains le 1er avril sur ses partenaires commerciaux, le sujet a fait les gros titres tout au long de l’année. Les actions des États-Unis ont mené à une escalade avec la Chine. Cette dernière a d’ailleurs cessé l’achat de soya américain, poussant le gouvernement de Trump a accordé une aide spéciale de 12 G$US pour les producteurs agricoles. Les denrées agricoles canadiennes ont été en partie exemptées des tarifs de 25% appliqués au Canada, étant protégées par l’ACEUM, mais d’autres n’ont pas eu cette chance, comme par exemple le sirop d’érable.
Le prix record du bœuf a également retenu l’attention avec près de 8% des votes. La baisse du cheptel, le prix élevé des animaux de remplacement et la hausse des coûts en général dans le secteur de l’élevage a entrainé une flambée des prix qui fait mal à tout la chaine, de l’éleveur jusqu’au consommateur. Malheureusement, l’inflation devrait demeurer en 2026, mais à un niveau moindre.
L’adoption de la loi C-202 protégeant la gestion de l’offre se glisse parmi les autres options retenues par les lecteurs. Le Parlement canadien a finalement adopté la loi après le retour des députés à la Chambre des communes, à la suite des élections fédérales en avril. Une première tentative, poussée par le Bloc québécois, était morte au feuilleton avec le déclenchement des élections.