Québec, le 11 avril 2000 – Le ministère de lAgriculture, des Pêcheries et de lAlimentation a publié dernièrement un document intitulé Évolution de la recherche et du développement agroalimentaire au Québec – Au cours des 10 dernières années.
Au cours de la dernière décennie, on constate que léconomie agroalimentaire québécoise a consacré 1,98 % de son produit intérieur brut à des activités de R-D, ce qui la situe à un niveau intermédiaire entre celui de lOntario (2,16 %) et du reste du Canada (1,87 %). À lire aussi![]() Le monde agricole déçu des engagements du gouvernement LegaultLes promesses agroenvironnementales et la tarification carbone ne sont pas à la hauteur des attentes de l’UPA et des Producteurs de grains du Québec. Entrevue. |
Ce document a été élaboré à la demande des partenaires du Forum des décideurs de lagriculture et de lagroalimentaire québécois tenu en mars 1998. Il dresse le portrait des investissements qui prévalent en recherche et développement dans le secteur agroalimentaire québécois et dégage les grandes tendances de la dernière décennie.
Un indicateur quantitatif au service des partenaires
Dans le contexte de la mondialisation des marchés, où le progrès économique se mesure désormais par la capacité dêtre concurrentiel, lindustrie agroalimentaire doit investir davantage dans le savoir et le savoir-faire. Ainsi, des objectifs de croissance doivent être définis et appuyés par des indicateurs quantitatifs qui permettent de mesurer le chemin parcouru. Lanalyse des activités de R-D agroalimentaire présentée dans le document Évolution de la recherche et du développement agroalimentaire au Québec – Au cours des 10 dernières années permet de déterminer la part respective des investisseurs (gouvernementaux et privés) jusquà ce jour. De plus, elle facilitera le travail de réflexion des décideurs afin détablir les mécanismes de financement des projets de recherche dintérêt commun, de veille et de transfert technologiques. « Soyez assuré que je soutiendrai les décideurs dans ce travail de réflexion, car les activités de recherche, de veille et de transfert technologiques sont des leviers de développement incontournables dont lensemble des intervenants du secteur agroalimentaire doivent se servir pour améliorer leur compétitivité », a indiqué monsieur Trudel.
Quelques constats
Au cours de la dernière décennie, on constate que léconomie agroalimentaire québécoise a consacré 1,98 % de son produit intérieur brut à des activités de R-D, ce qui la situe à un niveau intermédiaire entre celui de lOntario (2,16 %) et du reste du Canada (1,87 %). Ces performances sont supérieures à celles de lensemble de léconomie canadienne, dont 1,64 % du PIB est dévolu à la recherche et au développement.
Cependant, les investissements totaux en recherche et développement du gouvernement fédéral ont été moindres au Québec quau Canada. En effet, les investissements fédéraux représentent seulement 0,97 % du PIB agroalimentaire. Par contre, à lexception du gouvernement ontarien, le gouvernement québécois a investi sensiblement plus (0,41 % de son PIB) que les gouvernements provinciaux du Canada (0,33 % du PIB) dans des activités de R-D. On constate également que les investissements québécois se stabilisent depuis 1992, alors quon observe une régression au Canada.
Site(s) extérieur(s) cité(s) dans cet article :
Ministère de l’agriculture des pêcheries et de l’alimentation du Québec (MAPAQ)
http://www.agr.gouv.qc.ca/