Londres (Grande-Bretagne), 27 avril 2001 – En dépit d’un baisse de 38% de son bénéfice net à $628 millions d’euros au premier trimestre, Unilever Plc/NV a battu les prévisions des analystes grâce au dynamisme de ses ventes en mars.
L’entreprise anglo-néerlandaise, qui vend une vaste gamme produits de grande consommation allant des soupes Knorr au thé Lipton en passant par les eaux de toilette Calvin Klein, a déclaré qu’elle ne craignait pas les conséquences du ralentissement économique aux Etats-Unis et qu’elle comptait bien atteindre son objectif d’une croissance supérieure à 10% de son bénéfice sur l’année.
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Le recul du résultat trimestriel est imputé à la hausse attendue de ses charges financières, de ses coûts de restructuration et de l’amortissement des survaleurs.
Les ventes ont progressé en rythme annuel de 4,4% sur le trimestre. Sur le seul mois de mars, elles ont augmenté de « presque cinq pour cent, » a précisé Howard Green, responsable des relations publiques de l’entreprise, notamment grâce à la vigueur des ventes alimentaires en Amérique du Nord.
Les ventes des quelque 400 produits-phares (savon Dove, dentifrice Close-up) ont monté de 5,4% au premier trimestre, tenant pour la première fois les objectifs du groupe.
« A mesure que l’année 2001 progresse, le bénéfice par action traduira les économies réalisées par l’acquisition de Bestfoods et par notre programme de restructuration, » ont déclaré dans un communiqué les deux co-présidents Niall FitzGerald et Antony Bergmans.
En annonçant ses objectifs à terme en février 2000, Unilever projetait une croissance annuelle des ventes de 5% et une marge bénéficiaire de 15% d’ici 2004 en se concentrant sur ses 400 grandes marques.
Après l’acquisition de l’américain Bestfoods pour $24,3 milliards en octobre 2000, ces objectifs avaient été portés à 5 à 6% et plus de 16% respectivement.
La marge d’exploitation du 1er trimestre a atteint 12,4%, une hausse de 1,3 point de pourcentage sur la même période en 2000.
Une progression en volume des ventes annuelles d’Unilever, estimée par les analystes à 3,7% et à 4,4% en ne retenant que les produits-phares, place le groupe derrière Nestlé qui affiche 4,6% et Danone qui a réalisé 5,5%.
« Nous restons acheteurs, mais nous aimerions en savoir plus sur les moyens que prendra Unilever pour suivre le rythme rapide de ses deux rivaux, » dit un gestionnaire de fonds britannique.
Depuis le plus bas de 334,5 pence touché il y a 14 mois, l’action est remontée vendredi à 525 (+3,55%), soit 35% de mieux que la performance de l’indice général FTSE et 9,0% au-dessus de l’indice européen des entreprises de boissons et d’alimentation compilé par Dow Jones.
(Tous les montants sont en dollars américains, sauf indication contraire)
Source : Reuters
Site(s) extérieur(s) cité(s) dans cet article :
Unilever
http://www.unilever.com/