Les marchés ont marqué le pas la semaine dernière, jouant de prudence à la veille de la mise en application de la phase 1 de l’entente entre la Chine et les États-Unis. L’échéance de 30 jours depuis la signature en janvier se terminait en effet le 15 février, et plusieurs acteurs du marché ont signalé leur déception devant l’absence de changements marqués dans les commandes chinoises.
Avec le congé férié de ce lundi, plusieurs acheteurs ont préféré jouer de prudence. Les marchés financiers seront fermés pour le President Day. La force du dollar américain a aussi désavantagé les céréales face aux marchés étrangers.
À lire aussi
Les défis de la récolte de maïs 2025
Beaucoup voudront oublier la récolte de 2025. Avec un maïs aussi humide, il est très important de bien ventiler et de redoubler de prudence avec l’entreposage.
Entretemps, la Chine a effectué de nombreuses commandes dans d’autres pays dans les dernières semaines. Elle a acheté du maïs de l’Ukraine et du blé de la France la semaine précédente. Elle a aussi commandé dernièrement du soya du Brésil. L’absence de pépin météo devrait d’ailleurs garantir au Brésil et à l’Argentine des récoltes abondantes
Si la Chine ne concrétise pas d’achats aux États-Unis, les experts prévoient que les marchés du soya seront sous tension, une pression qui aura des répercussions sur les autres céréales.
Le marché tournera aussi son attention sur le département américain de l’Agriculture qui tiendra son forum annuel le 20 et le 20 février et au cours duquel il devrait faire part de ses projections quant à la productions des grandes cultures pour 2020.
Le boisseau de maïs pour mars a terminé à 3,7775 $US. Le boisseau a durant la journée atteint son niveau le plus bas depuis le 6 février à 3,7625 $US.
Le boisseau de soya pour mars a clôturé à 8,9375 $US.
Le boisseau de blé pour mars également a fini à 5,4275 $US, affichant une glissade de presque 3% pour la semaine.