Aux Etats-Unis, des éleveurs de chèvres «louent» leurs animaux l’été pour le nettoyage des pâturages. Ils les trimballent d’un endroit à l’autre à la demande des propriétaires de cheptels bovins qui envoient leurs animaux brouter à l’extérieur. Les chèvres adorent le chardon et un grand nombre de plantes envahissantes auquel le bétail ne s’intéresse pas. Résultat : le passage des chèvres permet de nettoyer le pâturage.
Un chercheur de l’Ouest canadien a suivi 700 chèvres et des moutons afin de mesurer la pertinence de leur utilisation comme méthode de lutte contre les mauvaises herbes, nous apprend le plus récent bulletin d’information de Financement agricole Canada.
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Le chercheur, Brian Payne, arrive à la conclusion que les brouteurs pourraient jouer un rôle très utile et complémentaire à celui des bovins. Un pâturage exclusivement réservé aux bovins – ou incendié – finit par être envahi d’herbes indésirables telles des broussailles, de plantes ligneuses et de mauvaises herbes envahissantes… que les chèvres apprécient. Donc, les bovins et les chèvres recherchent des plantes différentes. Ils ne se font pas compétition, mais se complètent.
Lorsqu’il est impossible d’entrer les chèvres à l’intérieur pour la nuit, quelques chiens de garde et une clôture électrique suffisent pour assurer leur sécurité.