Dans une étude réalisée en Norvège, la qualité du lait et la productivité des vaches étaient plus élevées dans les troupeaux considérés comme « propres », comparativement aux troupeaux catégorisés comme « sales ».
Pour réaliser l’étude, les chercheurs ont sélectionné les 30 troupeaux ayant eu le plus de déductions à l’abattoir pour cause de malpropreté de leurs carcasses de vaches de réforme, comparativement aux 30 troupeaux n’ayant obtenu aucune déduction.
La production annuelle des troupeaux propres était de 6933 kg, contre 6300 kg pour les troupeaux sales. Comme anticipé, les cellules somatiques des troupeaux propres (169 000/ml) étaient également plus faibles que les troupeaux sales (206 000/ml).
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Échelle
La propreté des animaux était évaluée sur une échelle de 1 à 5 lors des visites des 60 fermes. Les évaluateurs notaient aussi certains paramètres ayant un impact sur la propreté.
Ainsi, les vaches des troupeaux sales avaient quatre fois plus de risque de devenir sales que les vaches de troupeaux propres. En général, les génisses avaient deux fois plus de risque d’être sales que les vaches. Les animaux logés dans un environnement qui manquait de ventilation, où l’air était humide, avaient trois à quatre fois plus de chance d’être malpropres, que si elles étaient dans un environnement sec. Les étables ayant des abreuvoirs qui coulaient avaient plus de risque d’avoir des vaches sales que celles ne comportant pas ce problème.
Les éleveurs des troupeaux propres mettaient également plus d’efforts (clippage et brossage, nettoyages plus fréquents, etc.) pour maintenir leurs animaux propres.
Article : Alain Fournier
Source : Journal of Dairy Science