Dans les pays pauvres qui ne sont pas importateurs nets de nourriture, les prix alimentaires demeurent obstinément élevés, en dépit d'une bonne production céréalière mondiale en 2009, indique la FAO.
Les bioénergies peuvent jouer un rôle significatif dans le développement rural des pays pauvres, selon un rapport conjoint de la FAO et du Département du développement international du Royaume-Uni.
Le défi du changement climatique et des bioénergies est le thème de la Journée mondiale de l'alimentation 2008 qui sera célébrée dans plus de 150 pays alors qu'au siège de la FAO.
La facture des importations céréalières des pays les plus pauvres du monde devrait augmenter de 56 % en 2007/2008 après une hausse significative de 37 % en 2006/2007, indique la FAO.
La FAO exhorte les gouvernements et la communauté internationale à mettre en oeuvre des mesures immédiates pour soutenir les pays pauvres durement touchés par la flambée des prix des produits agricoles.
Le protectionnisme des pays riches sabote les efforts des pauvres pour libéraliser leur production agricole, secteur crucial pour ces pays où 70% de la population vivent à la campagne.
D'importantes quantités de déchets chimiques toxiques dérivés de pesticides inutilisés ou périmés représentent une menace durable et de plus en plus sérieuse pour les populations et l'environnement en Europe de l'Est, Afrique, Asie, Moyen-Orient et Amérique latine, met en garde la FAO.
Cette aide financière doit être accompagnée d'une libéralisation du commerce international et le démantèlement des subventions agricoles dans les pays riches pour aider les économies des pays les plus pauvres à se développer.
Cela dit, les représentants des pays du G7, qui ont essayé de ramener les débats sur des questions telles que l'allégement de la dette et l'aide au développement, se sont montrés très mal à l'aise face à la demande principale des pays pauvres : l'ouverture des marchés agricoles des pays riches.