Battre le grain quand il est chaud!

À nos débuts dans les céréales, il nous arrivait souvent d’attendre plusieurs jours avant d’entreprendre la récolte parce que l’humidité du grain était trop élevée. Voyons! Des céréales, on sèche pas ça! Maintenant, c’est tout le contraire. On s’organise pour récolter dès que les conditions de battage sont bonnes.

Donner au suivant

Cette semaine, j’ai eu l’honneur de recevoir un groupe d’agriculteurs de la région de la Chaudière-Appalaches. Je ne voulais pas les décevoir. Ici, on n’a pas de tracteur gigantesque, ni de GPS ready, mais plutôt une vieille batteuse et de vieux bâtiments retapés. Rapidement on m’a rassuré et j’étais emballé de voir que ce qu’ils voulaient c’était parler d’agriculture.


Première sortie avec Gertrude

Vendredi après midi. Je bouille de l’intérieur. Je m’en veux de ne pas avoir fait cette réparation avant. Une supposée petite réparation de dernière minute qui s’étire avec de nouvelles surprises. Il vente dehors et il fait plein soleil, moi je suis en train de cuire de chaleur dans les entrailles de Gertrude.

Rendez-vous avec Gertrude

Gertrude, vous la connaissez? C’est pas ma cousine, ni ma grand-mère. C’est notre moissonneuse. Je me rappelle encore quand on l’a achetée en 1991. Elle était usagée, mais c’était toute une machine. Une axial de bonne capacité, 4 roues motrices, air climatisé et avec une belle table à soya.


Une récolte attendue!

On arrive enfin au dernier droit pour la récolte du blé d’hiver. Il faut réaliser que ça fait pratiquement 11 mois qu’on s’y prépare. Toutes les émotions y passent : espoir aux semis, incertitude en hiver, inquiétude au printemps, challenge et soulagement au début de l’été, et la fierté de voir le champ. La satisfaction de la qualité et le rendement sont à venir.



Une petite escapade

Le temps passe tellement vite quand on vit au rythme des cultures et de la température. Une fois les semences terminées, une avalanche de tâches d’entretien des champs se bouscule. On court, on sauve du temps parce que bientôt les champs vont partir comme des grands. On ne pourra plus y intervenir.



Bien gérer l’azote dans le maïs, pas si simple!

C’est toujours le même dilemme quand on doit décider de la quantité d’azote finale à appliquer dans le maïs. En plus de toujours stresser d’attendre qu’il arrive au stade visé, soit six à huit feuilles. C’est encore pire si on nous annonce de fortes pluies. Notre vieux réflexe est de faire le travail avant, pour éviter d’avoir de moins bonnes conditions aux champs.

Opération sauvetage du maïs

J’avais pourtant fait un petit tour de reconnaissance, question de voir si les dernières pluies s’étaient bien évacuées. Une fois arrivé au champ avec l’arroseuse, j’aperçus un secteur où le maïs avait les feuilles du bas oranges et vertes pâles. Plus j’avance, plus ça semble se compliquer. Bizarre.