En élevage vache-veau, s’il n’y a pas de veau, il n’y a pas de revenu. Les caméras de surveillance sont donc d’une grande utilité pour sauver plus de veaux.
Pendant cinq ans, Jimmy Prévost a fait carrière à Montréal avant de revenir dans sa région, la Beauce, en 2000. Il y était spécialisé dans l’installation de systèmes de surveillance. De retour chez lui, il a travaillé comme électricien avant de reprendre la ferme bovine de ses parents à Saint-Victor, il y a quatre ans. Il y a huit ans, Jimmy Prévost a installé un système de caméras de surveillance dans l’étable pour la période des vêlages.
À lire aussi

Le monde agricole déçu des engagements du gouvernement Legault
Les promesses agroenvironnementales et la tarification carbone ne sont pas à la hauteur des attentes de l’UPA et des Producteurs de grains du Québec. Entrevue.
Ce système est toujours en place et n’est pas près d’en sortir. «Nous voulions, mon père (Benoît) et moi, avoir une surveillance plus serrée des animaux au moment du vêlage», raconte-t-il.
Comme plusieurs producteurs vache-veau, Jimmy Prévost fait vêler ses vaches à l’intérieur de l’étable en hiver. Les 100 vaches de la ferme Écoloveau sont logées dans des logettes, puis dans des parcs au moment du vêlage. Par temps froid, l’humidité augmente, car la ventilation diminue. On y retrouve aussi beaucoup de poussière. Il fallait donc un équipement qui puisse durer sous de telles conditions. «La caméra est complètement isolée, explique Jimmy Prévost. Elle permet aussi une vision de nuit par le LED infrarouge.» C’est bien connu, les vaches vêlent souvent la nuit.
2e partie: Le choix de la caméra de surveillance