Grippe aviaire : les plumes pourraient transmettre le virus

Publié: 6 mars 2005

Londres (Angleterre), 5 mars 2005 – Les plumes de volatiles chinois importées en Europe pour la fabrication d’oreillers, notamment, pourraient être porteuses du virus de la grippe aviaire, a estimé un microbiologiste britannique, qui demande à son gouvernement d’envisager de les interdire.

Les importations de volaille chinoise sont déjà suspendues au Royaume-Uni mais les plumes de canard, poulet ou dinde continuent d’arriver, a expliqué le Pr Hugh Pennington à la BBC Radio. Or selon lui le virus pourrait survivre dans les matières fécales des plumes. « Le risque est réel (…) Le virus de la grippe aviaire peut survivre et il n’y a pas besoin de beaucoup de ce virus pour infecter les oiseaux », a estimé ce spécialiste, soulignant qu’en revanche la contamination des humains par plumes interposées semble plus difficile.

La grippe aviaire frappe la volaille de huit pays asiatiques et a tué 45 personnes qui paraissent jusqu’ici avoir contracté la maladie par l’intermédiaire de volatiles. Aucun cas de transmission d’humain à humain n’a été relevé.

La semaine dernière, le gouvernement britannique a annoncé la mise en réserve de 14,6 millions de doses d’un traitement anti-viral afin de pouvoir réagir au cas où la grippe aviaire deviendrait humaine.

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De gauche à droite: Nicolas Chatel-Launay, coordonnateur du projet Agrisolutions climat; Ghalia Chahine, coordonnatrice environnement à l'UPA; Jérémie Letellier de l'UPA Montérégie; Martin Caron, président général de l'UPA; Sophie Chatel, Secrétaire parlementaire du ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire du Canada, Paula Lalonde et Jean-François Riendeau, producteurs hôtes.

Le projet Agrisolutions climat prolongé jusqu’en 2028

Le projet Agrisolutions climat, qui permet aux fermes participantes de recevoir jusqu’à 100 000$ pour implanter des pratiques à la ferme visant à réduire les émissions de GES, a été reconduit.

Source : AP