Le Bulletin des agriculteurs lance une nouvelle chronique sur le maïs, le soya et les céréales pour aider les producteurs à exceller encore davantage dans leurs cultures. Pour ce faire, Le Bulletin a déniché un expert en la matière : l’agronome Jean-Marc Montpetit.
Chaque mois, l’agronome Jean-Marc Montpetit traitera des différents aspects concernant les cultures de maïs, de soya et de céréales dans sa chronique Entre deux rangs. « L’idée est de soulever des questions agronomiques sur les trois cultures, d’apporter des solutions pratiques aux problématiques des producteurs, mais surtout de parler de sujets auxquels on ne porte, en général, pas assez d’attention », souligne le chroniqueur.
Jean-Marc Montpetit cumule les années d’expérience dans le domaine. Après avoir complété un baccalauréat en phytoprotection à l’Université McGill, il a poursuivi à la maitrise où il s’est penché sur l’amélioration génétique dans le trèfle rouge.
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Il faut dire que l’amélioration génétique est son dada. De 1995 à 2021, il a développé des hybrides de maïs pour les producteurs d’ici au centre de recherche de Coteau-du-Lac de Pioneer. D’ailleurs, c’est lui qui a démarré ce centre. « J’ai trouvé le lieu pour la construction du centre, les différents sites pour les essais, c’est moi qui engageais le personnel, énumère-t-il. Ç’a été une belle aventure, de sentir qu’on pouvait contribuer à l’agriculture d’ici. Aucun autre compétiteur au Québec n’a fait de l’amélioration de lignées pour le marché d’ici. »
Dans le cadre de ce poste, il a appris l’espagnol et s’est rendu une dizaine de fois au Chili notamment. Comme les saisons sont inversées avec le Québec, il est possible de créer des hybrides beaucoup plus rapidement. « On récoltait les semences au Québec à l’automne. Au même moment, c’était le printemps au Chili, on semait fin-novembre. À notre printemps, en mars, c’était l’automne là-bas, alors on allait récolter. Ce qui veut dire qu’on pouvait faire une deuxième génération par année », explique-t-il.
Au cours de sa carrière d’agronome, Jean-Marc Montpetit a aussi été au service des gens de l’Est de l’Ontario, du Québec et des provinces Maritimes, trois ans pour l’entreprise NK et sept ans pour Pioneer. Ceci tout en effectuant un certificat en français à l’Université du Québec à Montréal (UQAM). « Je voulais devenir journaliste agricole. J’ai fait mes 30 crédits par les soirs. Après le travail, je partais à l’université et je faisais mes devoirs dans le train. Ça m’a pris cinq ans à faire le certificat à raison d’un cours par session. J’ai travaillé plus fort pour ça que pour mon bac », rigole-t-il.
Semi-retraité, Jean-Marc Montpetit travaille maintenant à temps partiel pour Céréla, une entreprise de semences de soya, de blé, d’orge et d’avione de Saint-Hugues, en Montérégie. Il agit à titre de consultant sur l’amélioration génétique. Il utilise aussi son temps et son expertise pour les bénéfices des lecteurs du Bulletin par le biais de sa chronique mensuelle. À noter qu’il interviendra également sur le site internet du Bulletin deux fois par mois.
Pour consulter la première chronique de Jean-Marc Montpetit, cliquez ici.