Caroline Fillion de la Ferme Fillannoeuf de Saint-Sébastien-de-Frontenac a tout près de 10 000 abonnés à son compte Twitter. Connue comme la «Valeureuse guerrière des temps modernes», elle aime bien montrer son petit train-train quotidien, sa vie de maman et d’agricultrice. Elle aime expliquer ce qui se passe dans ses pondoirs. Derrière une photo de poules entassées, il y a une explication et c’est cette explication qu’elle aime communiquer. Elle essaie d’expliquer aux gens que les cages ont aussi des bons côtés. « Les gens posent beaucoup de questions », dit-elle en entrevue. Et chaque fois, Caroline prend le temps d’expliquer le mieux possible.
Sa présence sur les réseaux sociaux lui a aussi permis de développer des amitiés. Certaines personnes sont même venues la voir à la ferme. D’autres lui envoient des photos ou lui disent qu’ils ont mangé ses œufs après avoir reconnu le code de la ferme (QC0F et QC5H1). La motivation de Caroline Fillion est la suivante : « C’est pour faire prendre conscience aux gens que dernière les œufs qu’ils mangent, il y a des gens. »
Caroline Fillion et son conjoint Luc Normand nous ont reçu à la Ferme Hubëlie dotée d’un logement conventionnel et à la Ferme Fillannoeuf dans laquelle les poules sont en volière pour nous parler des différents systèmes de logements de poules pondeuses. L’article Entre poules en cages et en liberté est publié dans le numéro de novembre du Bulletin des agriculteurs.