2022 à classer dans les bonnes années du maïs

L'ensemble des hybrides de maïs ont tiré leur épingle du jeu

Publié: 24 janvier 2023

Semences de maïs bio

Le Réseau des grandes cultures du Québec (RGCQ) a fait paraître dernièrement ses résultats pour le maïs, répertoriant plusieurs hybrides dans deux sites différents, soit à Saint-Hyacinthe et à Saint-Mathieu-de-Beloeil.

Les observations de l’agronome en charge des essais, Julie Durand, pourraient se résumer en un mot: homogénéité. Elle observe en effet peu de variation dans les résultats entre les différents hybrides et les sites. Les conditions de récolte ont été propices à la céréale et les rendements ont été bons dans l’ensemble.

Sa surprise est en fait d’arriver à un tel résultat, alors que les conditions ont été toutes, sauf favorables, pendant une grande partie de la période de croissance. « Les semis ont été faits dans de très bonnes conditions sur une longue période. Pour ceux qui se promenaient en campagne à ce moment là, on voyait des tracteurs partout dans les champs », dit-elle. Les choses se sont compliquées par la suite. Ceux qui ont attendu ont dû faire face à de la pluie et des conditions très ordinaires en juin. Le gel a également frappé à certains endroits.

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Les conditions ont été compliquées toute l’année, même vers la toute fin avec un mois de septembre franchement difficile avec du temps frais pour la saison et de la pluie. Les seuls sursis ont eu lieu en août et en octobre, « le maïs s’est rattrapé et tout a bien été », selon Julie Durand. Elle remarque, entre autres, que l’humidité s’est avérée être la même à la récolte entre les hybrides 2700 et 2900 semés tardivement. Elle n’a pas non plus observé de verse ou encore de maladie parmi les essais.

Les conditions de récolte ont été, pour leur part, idéales jusqu’à la fin. La chaleur et l’absence de pluie se sont reflétées sur les taux d’humidité très bas. Les essais du RGCQ affichent des taux plus élevés que chez les producteurs en général en raison de semis plus tardifs.

Le rendement et le poids spécifiques sont, quant à eux, très bons dans l’ensemble dans les résultats affichés.

En somme, une année sans histoire pour le maïs, résume Julie Durand.

Pour consulter les résultats des essais du RGCQ dans le maïs, cliquez ici.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Céline Normandin

Céline Normandin

Journaliste

Céline Normandin est journaliste spécialisée en agriculture et économie. Elle collabore également au Bulletin des agriculteurs.