Pour débuter l’année du bon pied, je vous présente un aperçu des dossiers que vous retrouverez dans les pages du Bulletin des agriculteurs dans les mois à venir.
L’enjeu de la main-d’œuvre est l’un des plus gros défis qui nous attend pour cette nouvelle année. C’est un sujet sur lequel notre équipe de rédaction travaille pour les mois à venir. Sur nos fermes, le recours à des travailleurs étrangers est de plus en plus répandu. La gestion d’employés qui viennent d’un autre pays pose un défi, il faut changer ses façons de faire. Dans notre numéro de février, vous découvrirez la Ferme Porc SB, en Beauce, qui dépend presqu’entièrement de ces travailleurs pour prendre soin des 1850 truies et 18 500 places à l’engraissement. « Trouver en Beauce des gens pour travailler dans des porcheries, c’est mission impossible », me disait Lori-Anne Berthiaume, une jeune relève rencontrée en préparation du reportage. Une réalité qu’elle partage avec plusieurs d’entre vous. Ce qui est intéressant, c’est qu’elle a développé des méthodes et des outils simples pour que ça fonctionne bien. Des idées que nous partagerons avec vous. Vous pourrez aussi lire dans de futurs numéros du Bulletin des agriculteurs des articles sur la gestion des ressources humaines, réalisés en collaboration avec les experts d’AGRIcarrières.
Un autre enjeu est le coût croissant des intrants. Tout coûte plus cher : les engrais, la moulée, le diesel, les tracteurs, les matériaux de construction, le transport et malheureusement la liste ne se termine pas là. Les vieilles tactiques ne fonctionnent plus. Avant, il s’agissait de négocier avec deux fournisseurs pour obtenir un meilleur prix. Mais là, il faut, au contraire, signer le plus vite possible sans trop négocier, car plusieurs fournitures agricoles se font rares et si on ne commande pas d’avance, on risque de se retrouver avec de gros problèmes. Dans les numéros à venir de notre magazine, vous trouverez des articles qui vont vous aider à trouver des solutions au coût croissant des intrants.
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La santé des sols passionne Paul Caplette. Producteur bien connu de la Montérégie, il a récolté 16 150 kg/ha de maïs sur des bandes-tests de 45 unités d’azote seulement. Ce sol qu’il bichonne depuis plusieurs années est plus performant avec l’aide des plantes de couverture. D’ailleurs, je vous invite à vous inscrire aux Conférences du Bulletin pour écouter Sylvie Thibaudeau, l’une de nos expertes au Québec en la matière. Les plantes de couverture et les engrais verts sont des outils intéressants pour réduire les coûts des fertilisants et améliorer la productivité des sols. Sachez que nous planifions plusieurs articles qui concernent la santé des sols cette année.
Le coût d’alimentation des animaux monte aussi en flèche. Nourrir les bovins avec des fourrages produits à la ferme est plus intéressant que jamais. Nous avons rencontré un producteur que l’on pourrait désigner comme le roi de la luzerne. Il a généreusement partagé ses pratiques qui font la différence sur sa ferme. Nous les avons résumées dans un article qui sera publié en mai.
Côté construction, nous avons déniché un producteur laitier qui loge son troupeau dans une étable froide. Un type de bâtiment que l’on retrouve chez nos voisins du Sud, mais rarement ici. L’avantage de ces bâtiments, c’est qu’ils sont plus économiques à construire. Et selon le producteur que nous avons rencontré, le confort des animaux est aussi bon, sinon meilleur.
En bref, c’est un contenu bien branché sur vos enjeux que nous vous proposons dans les numéros à venir de notre magazine.
Bonne année 2022!
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