Le Réseau d’avertissement phytosanitaire (RAP) a fait savoir qu’il a détecté l’amarante tuberculée sur un nouveau site. Ce dernier se trouve dans la MRC du Haut-Saint-Laurent, ce qui fait grimper à 24 les sites où ont été retrouvés des populations de la mauvaise herbe résistante. Les sites se situent principalement dans la région de la Montérégie (17 ), mais également dans les régions du Centre-du-Québec (1), des Laurentides (4) et de l’Outaouais (2).
L’amarante tuberculée fait l’objet de détection depuis 2018 au Québec. Elle est résistante à plusieurs groupes d’herbicide, dont les groupes 2, 9 et 14. La véritable étendue des populations au Québec est toutefois difficile à déterminer puisque sa détection dépend des demandes de confirmation de la part des différents intervenants agricoles.
Le RAP rappelle les mesures de biosécurité qui comprennent le nettoyage de la moissonneuse-batteuse et l’ordre de récolte des champs, en terminant par les plus infectés.
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Il est encore temps également de faire le dépistage de la mauvaise herbe, surtout dans les champs de soya où elle devrait dépasser la canopée de la culture.
Le RAP fournit en plus diverses informations sur le sujet, que ce soit sur les derniers bilans, les trousses d’information sur la biosécurité dans le secteur des grains, ou encore comment confirmer de la résistance par le biais du Laboratoire d’expertise et de diagnostic en phytoprotection (LEDP) du MAPAQ. Des tests moléculaires et classiques de détection sont disponibles gratuitement.
Les producteurs affectés par des populations d’amarantes bénéficient d’un plan d’intervention qui consiste en un encadrement agronomique. Un service confidentiel est de plus offert par les conseillers en grandes cultures du MAPAQ de chacune des régions.
Pour plus d’informations sur les sites infectés au Québec ou sur les services offerts par le MAPAQ, le tout est disponible sur l’avis du RAP.
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