Les conditions météo ont causé des ravages ayant mené à un nombre astronomique d’avis de dommages selon le bilan de mi-saison de la Financière agricole, ce qui laisse croire que les indemnités versées en assurance récolte pourraient bondir cette année puisque que le rapport ne tient pas compte des récents orages.
En tenant compte des données recueillies depuis le 3 juillet, le dernier état des cultures de La Financière indique 1668 avis de dommages seulement pour le secteur des céréales, du maïs-grain et du maïs fourrager. Le total versé jusqu’à maintenant est de près de 290 000 $ pour des avis de dommages causés par l’eau et les insectes.
Au Lac-Saint-Jean, des régions ont enregistré 200 mm de plus qu’à la normale (Chambord avec +224,5 mm et Saint-Coeur-de-Marie +182,6 mm). Il vient loin devant le second type de protection de l’assurance récolte qui est la sauvagine avec 199 avis.

L’an dernier, le nombre d’avis était de 415 pour les céréales avec des indemnités de 15 461 $ au 2 juillet 2024.
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Le nombre d’avis tranche avec les indemnités versées jusqu’à maintenant. Ces dernières sont presque 50% inférieures à la la moyenne de 10 ans à 3,5 M$ et un total d’avis de 2676, comparativement à 6,5 M$ et 2205 sur la période de dix ans. En 2024, les indemnités s’élevaient à plus de 6 M$, avec un nombre d’avis de 1643.
Du point de vue des indemnités, le secteur apicole affiche de nouveaux de lourdes pertes. Les 50 apiculteurs ayant rapporté des avis ont obtenu presque 2 M$. Le même scénario s’était répété en 2024 avec une hécatombe dans les ruches, les abeilles étant affectées par plusieurs maladies, dont la plus commune est le varroa.
Parmi ses commentaires concernant les grandes cultures, La Financière rapporte que le début de saison a connu des conditions difficiles par les surplus d’eau et le manque de chaleur qui ont été propices à la présence de maladies, de pourriture et d’insectes. Plusieurs prorogations de dates limites de semis ont d’ailleurs été accordées pour permettre la fin des semis. Cela a été le cas pour les céréales de printemps, le maïs-grain, le soya, le canola, les légumes de transformation, les cultures maraîchères et émergentes ainsi que pour les pommes de terre dans la majorité des régions.
L’organisme note que le mois de juin a permis de renouer avec des températures élevées favorables au développement des cultures, avec une perspective favorable pour les céréales d’automne. Il est aussi dit qu’une meilleure levée a été observée dans les champs de grandes cultures pour les semis réalisés à partir de la fin mai, tandis que la levée a été hétérogène pour les champs semés plus tôt.

Le blé d’automne est la seule grande culture affichant des perspectives au-delà de la moyenne. La première coupe de foin est aussi jugée satisfaisante. Il est rapporté que des producteurs ont délaissé le maïs pour le soya, en raison du retard dans les semis.
Pour consulter l’État des cultures, cliquez ici.
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