Québec, le 3 mai 2000 – Dans son rapport remis au ministre québécois de l’Environnement, M. Paul Bégin, la Commission sur la gestion de l’eau au Québec recommande au Ministre de mettre en œuvre la gestion de l’eau à l’échelle des bassins versants.
Le bassin versant désigne l’ensemble d’un territoire drainant les eaux de ruissellement vers un cours d’eau principal ou l’un de ses affluents. À lire aussi
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La gestion par bassin versant apparaît de plus en plus comme la bonne manière de faire dans la gestion de l’eau. C’est la plus conforme à la nature, aux exigences et aux caractéristiques de la ressource. Le bassin versant désigne l’ensemble d’un territoire drainant les eaux de ruissellement vers un cours d’eau principal ou l’un de ses affluents. La gestion intégrée tient compte du cumul de l’ensemble des usages : agricoles, urbains, industriels, forestiers, miniers, récréatifs et autres.
Elle incite les acteurs concernés à se concerter.
La gestion à l’échelle des bassins versants suppose la formation de comités de bassin et la confection, par ces comités, d’un schéma directeur de l’eau qui tienne compte des multiples usages de l’eau et des exigences de la ressource elle-même.
Pour assurer la mise en œuvre harmonieuse de la gestion intégrée de l’eau et des milieux aquatiques à l’échelle des bassins versants, la Commission recommande la création de Bassin Versant Québec, un organisme qui aura pour mission de soutenir les comités de bassins sur le plan administratif, technique et financier.
Comme la mise sur pied de Bassin Versant Québec exige l’adoption d’une loi-cadre sur l’eau et la mise en place d’une politique globale de l’eau et des milieux aquatiques, et que cela risque de prendre du temps, la Commission recommande entre temps, la création immédiate d’un comité provisoire.
Selon la Commission, « le Québec a un retard notoire en ce domaine. Avant la mise en place de Bassin Versant Québec, il est impérieux de poursuivre les travaux commencés et de préparer le terrain pour le travail à venir ».
Site(s) extérieur(s) cité(s) dans cet article :
Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE)
http://www.bape.gouv.qc.ca/
