Centre national d’éducation et de recherche en agriculture biologique

Publié: 24 juillet 2001

Un centre national d’éducation et de recherche en agriculture biologique contribuera à étancher la soif grandissante de connaissances dans ce secteur en progression rapide et donnera aux producteurs du Canada un avantage sur leurs concurrents internationaux.

Le ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, M. Lyle Vanclief, a annoncé l’octroi de 854 700 dollars de fonds fédéraux à cette installation qui sera connue sous le nom du Centre d’agriculture biologique du Canada. Le Centre sera situé au Collège d’agriculture de la Nouvelle-Écosse à Truro et exécutera des travaux avec la collaboration de collèges et d’universités du pays.

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L'ingénieur Francis Pouliot, au centre, a géré le projet de construction des deux centres de recherche du CDPQ. On le voit en présence de Laetitia Cloutier et de Lucie Galiot, toutes deux responsables des projets en alimentation, l'une pour la nouvelle Station de recherche et l'autre pour la Maternité.

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Avec l’entrée en fonction de la Station de recheche de Deschambault cette année, le Centre de développement du porc du Québec (CDPQ) devient une référence mondiale en recherche, notamment en alimentation de précision.

« La réussite dans le domaine de l’agriculture et de l’agroalimentaire devient de plus en plus tributaire de l’éducation, de la connaissance et de la technologie, a déclaré M. Vanclief. L’agriculture biologique apporte aux producteurs d’excellentes occasions d’affaires, et ce nouveau centre leur permettra de rester au sommet de la courbe d’apprentissage et aidera le Canada à améliorer encore sa renommée à titre de pourvoyeur d’aliments biologiques à l’échelle mondiale. »

Le secteur de la production biologique au Canada a un chiffre de ventes au détail d’un milliard de dollars par année et un rythme de croissance annuelle de 20 pour cent. Plusieurs grands marchés, comme ceux des États-Unis, de l’Europe et du Japon, offrent d’excellents débouchés qui permettraient d’accentuer davantage cette croissance.

Le centre national de Truro est conçu pour aider le secteur à atteindre ces objectifs de croissance. La production biologique suppose une connaissance approfondie des processus biologiques et de solides compétences en gestion agricole. Le centre permettra aux producteurs biologiques et à ceux qui sont intéressés à s’orienter vers la production biologique à se doter des compétences dont ils ont besoin et leur assurera des technologies de pointe.

Plus précisément, les fonds fédéraux aideront le centre à concevoir au moins quatre cours d’agriculture biologique sur l’Internet à l’intention des étudiants et des agriculteurs d’un bout à l’autre du pays. Ces fonds permettront également au centre de mener des travaux de recherche en milieu réel à la grandeur du pays en vue d’élaborer des stratégies de transition vers l’agriculture biologique. Des études de commercialisation permettront également de mieux discerner les produits particuliers qui ont la préférence des consommateurs et de déterminer les débouchés qui s’offrent aux producteurs. Les fonds serviront aussi à défrayer les coûts pour trier et cataloguer les recherches existantes et mettre au point un service d’aide et un bulletin à l’intention des producteurs.

« Le Collège d’agriculture de la Nouvelle-Écosse est un endroit idéal pour établir ce centre, a déclaré le directeur adjoint de l’administration au collège, le Dr Bernie MacDonald. Nous sommes ravis de pouvoir jouer un rôle de premier plan dans le cadre de cette initiative concertée. L’agriculture biologique offre de nouvelles occasions d’affaires pour le secteur canadien et cette nouvelle initiative devrait nous aider à tirer la plus grande partie de ces nouveaux débouchés. »

M. Vanclief a également annoncé l’octroi de 27 000 dollars pour aider le secteur de la production biologique du Canada à élaborer une stratégie ciblant les priorités sur le marché intérieur et des stratégies de concurrence sur les marchés internationaux. Ces stratégies seront coordonnées par un ensemble de partenaires, dont le Collège d’agriculture de la Nouvelle-Écosse.

Ces deux initiatives s’ajoutent aux 600 000 dollars de fonds fédéraux que le ministre avait annoncés au début de juin pour le secteur de la production biologique, et à la somme de 1,3 million de dollars d’aide pour les projets régionaux de production biologique, portant ainsi à environ 2,8 millions de dollars le financement total destiné à ce secteur.

« Le soutien du secteur de la production biologique s’inscrit dans l’engagement continu du gouvernement canadien d’aider le secteur à diversifier ses activités et à chercher de nouvelles possibilités de croissance », a déclaré M. Vanclief.

Le financement fédéral de la stratégie et du Centre d’agriculture biologique du Canada provient du Fonds canadien d’adaptation et de développement rural (FCADR) d’Agriculture et Agroalimentaire Canada, un programme doté d’un budget de 60 millions de dollars par année. Le FCADR a pour objet de stimuler la croissance, l’emploi et la compétitivité à long terme de l’industrie agricole et agroalimentaire du Canada.

Site(s) extérieur(s) cité(s) dans cet article :

Agriculture Canada

http://Aceis.AGR.CA/